Votre histoire: Votre Histoire

Valérie Valère était anorexique. Beaucoup de visiteurs parcourant ce site sont eux-mêmes ou ont été anorexiques. C'est pourquoi je vous propose de raconter votre histoire sur ce site si vous êtes ou avez été anorexiques.

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separateur

J'écris ce soir pour deux raisons:
1) raconter mon histoire
2) faire part de mon indignation de voir les mots de Valérie Valère plagiés par un autre auteur anorexique.

1) Je m'appelle Anne, j'ai 19 ans, et je suis anorexique depuis l'âge de treize ans. Dire pourquoi je suis anorexique n'est pas aisé pour moi, il y a tant de raisons. Je n'en tairai aucune, même les plus douloureuses, car je les ai retrouvées chez bien des anorexiques qui ne pouvaient en parler, tant leur haine ou leur désespoir était forts. Moi aussi il m'a fallu des années pour en parler (presque) librement, beaucoup de travail, de pleurs, de douleur, mais maintenant je le peux. Je ne censure plus ce qui m'a fait si mal. Les principales raisons sont les suivantes: famille chaotique et violente, même si aimante, parents qui restaient ensembles "pour les enfants" et qui s'engueulaient, abus sexuels durant mon enfance et mon adolescence, dépression récurrente dûe au dégoût du monde, à la peur des autres et à l'indifférence ambiante. J'ai commencé par faire des régimes, car je me trouvais trop grosse (mais ne l'étant pas), des régimes draconniens, d'autant plus douloureux que
j'étais de nature très gourmande. Je suis devenue végétarienne, puis après j'ai presque tout supprimé. cela a duré six mois. J'avais treize ans, mais personne ne s'est rendu compte de rien, car je perdais peu de poids malgré les privations. Puis j'ai cessé, car ma dépression s'arrangeait. J'ai rechuté, guéri, rechuté, guéri de nombreuses fois, toujours sous forme de régimes accablants. En troisième j'ai refait une grave dépression, anorexie à la clé. Jusque là, une anorexie banale, juste pour le poids. Puis en seconde, l'anorexie, la vraie, celle de Valérie Valère, pas celle des adolescentes éprises des os de Kate Moss, m'a saisie. C'était le refus du monde, de ses conventions, de son hypocrisie, de sa médiocrité. Rappelez-vous, ce monde futile, de paraître, de chantage que dénonce Valérie. C'est celui-là que j'ai décidé de fuir. J'ai décidé de me suicider en ne mangeant plus, petit à petit, pour bien crâcher ma révolte et mon besoin d'amour inassouvi. Là ç'a été l'enfer. J'ai perdu
peu de poids mais on m'a enfermée chez les dingues. Je suis sortie trois mois après. J'avais mangé pour sortir et recommencer, comme tant d'autres, comme Valérie y a songé. Là tout s'est aggravé. J'ai rompu le lien social en première, année où j'ai découvert, flânant au CDI, le "pavillon..."
Valérie m'a fascinée, par la force de son écriture, son intransigeance, son courage de tout révéler et de s'affranchir de conventions stupides. J'ai fait une très grave tentative de suicide. Résultat: un corps en miettes, un moral dépecé et une haine du monde incommensurable, parce que moi je voulais mourir et maigrir et "ils" voulaient me sauver, "ils" voulaient me briser, me faire céder à leur chantage (tu grossis, tu sors, ou la sonde si tu t'entêtes), me ramener dans "leur" monde, que je refusais. Vous voyez, Valérie a vraiment bien décrit ce que l'on peut ressentir en anorexie, ce pays si désespérement stérile et désert. Je multipliais les ruses pour continuer à maigrir, et ça marchait. C'est dingue les mensonges que l'on peut inventer pour se protéger. J'ai menti jusqu'à m'en étourdir. Je jeûnais, quand ils me forçaient je vomissais, rampant malgré les fractures jusqu'aux toilettes. Je les haïssais, ils m'avaient enfermée, cloitrée, murée. Quand ils venaient, ils se heurtaient
à un mur de silence, à un mépris total, à une volonté intacte. Ils ne pouvaient pas me briser, j'étais plus forte qu'eux, et les phrases de Valérie, mon égérie, ma jumelle, mon double, me motivaient, encore et encore, je me récitais à longueur de journée le "pavillon..." C'étais ma bouée de sauvetage, ma preuve que je n'étais pas folle, que j'avais raison. Comment céder à leur chantage? Malgré les murs, le silence, la prison... Au bout de trois mois d'hôpital, on m'a renvoyée chez les dingues, au milieu de gens hallucinants, effrayants, où j'étais bien seule. J'ai déclaré la guerre au psychiatre, qui comme la majorité de ceux que j'avais vus, se foutait de moi. Puis j'ai cédé, je n'en pouvais plus d'être enfermée. Au bout de quatre mois je suis sortie. Au début tout se passait bien, je luttais contre la maladie. Mais le dégoût de la vie, la non-vie comme disait Valérie, est revenu. J'ai rechuté pendant les vacances d'été. Ma terminale a été un enfer: anorexie, tentatives de suicide,
fugues... J'ai quand même eu mon bac avec mention bien, puis je suis partie à la fac avec pour unique objectif d'approfondir mon suicide par la bouffe. En 18 jours j'ai perdu 12 kilos. Et la boulimie a commencé, furieusement, indomptable, brûlante, honteuse. Mais je vomissais à en perdre la raison, à me bourrer de tablettes de laxatifs. Là c'était l'anorexie "à la Marya Hornbacher", l'anorexie pour le poids, la boulimie conséquente et l'enfoncement chaque jour plus grand. Mon anorexie a donc évolué. J'ai passé quatre mois en soins intensifs, prostrée, roulée en boule par terre, le dos contre le chauffage. J'ai fait une autre tentative de suicide. La psy qui m'a suivie a été très humaine, et grâce à elle j'ai compris que tous les psys n'étaient pas des charlatants. Je m'en suis sortie, j'ai renoué les liens avec ma famille et repris mes études. Je suis en 1ère année de lettres modernes, mais j'ai rechuté. Je ne vomis plus mais je jeûne, je veux maigrir. Je suis à 46. Je veux aller à 3
0. Que faire? Est-ce que l'anorexie ne me lâchera jamais?

2) Comme beaucoup d'anorexiques, je dévore tous les témoignages que je trouve sur cette maladie. Ce matin j'ai acheté le livre "anorexie, la quête du vide et de la transparence" de Valérie Pierre, aux éditions Harmattan, collection les "psycologiques". Malgré le prix élévé, je n'ai pas pu m'en empêcher. Et je me retrouve devant une Valérie qui avoue avoir un "auteur fétiche" mort "il y a vingt ans" dans "une maison de campagne"... Vous devinez de qui elle parle?... Cela ne serait rien si son livre jusqu'à la page 95 (je n'ai pas lu le reste pour le moment) n'était qu'un honteux plagiat, mais plagiat de chez plagiat, de la VRAIE Valérie. Si vous le lisez, vous comprendrez de quoi je parle. Le poème "un ami" recopié sans guillemets ni signalisation que ce n'est pas d'elle mais un pillage, des phrases du style "mon ambition n'a pas de limites lorsqu'elle a pour but de libérer mon âme" qui feront tilt chez vous aussi, si vous avez lu Valérie Valère... Bref, Valérie Pierre s'est à peine approprié les mots de Valérie qu'elle a glissé au milieu des siens, chose qui est passé sous le nez de son éditeur. La seule raison à cela, c'est le talent de Valérie Valère, qui a si bien su décrire l'enfer de cette maladie et de son traitement. Reste que les anorexiques doivent exprimer PERSONELLEMENT ce qu'elles ressentent pour s'en sortir, et non se cacher derrière les mots, même si tellement familiers et naturels d'une autre anorexique. Un peu d'authenticité s'il vous plaît. Rendez à Valère ce qui est à Valère, faîtes le tri, lancer votre propre cri. On ne pourra pas soigner votre douleur si vous la cachez derrière les phrases d'une autre...
En espérant quelques réactions sur mon adresse E-mail (vera (.) g ( @ ) caramail ( . ) com)

Anne.

separateur

ce que je vais ecrire ses mon etat emotionel a partir d un poeme que j ai ecri le jour se leve a peine quil se mais a ce coucher ses un peu comme ma vie le bonneur se leve et sen va juste apre a quoi ser une vie sans bonneur ou lon ne peut toucher ses couleur des injure la plus par du temps une vie presque indecentle regard des nuage detruit par une vie meurtri des larme qui coule sur mon visage une veinne ouverte par un sage le maleur me hante une vie presque indecente jespere quand meme une lueur despoir pour que je garde memoire mai quand tes quel vien je ne ressent plus rien si que de la hainne qui me detruit sans peine 0612_____7 lucas stop a la discrimination homosexuele.

Lucas

separateur

Comment tout à commencé, je ne le sais pas, tout ce que je peux dire est que la vie m`apporte beaucoup de réconfort graçe à certaines personnes. Une chance qu`ils sont là. Je suis anorexique-boulimique depuis près de 8 ans, tout un cercle interminable pour essayer de m`en sortir, mais j`en suis incapable. Je déteste ma famille, je déteste mes amis, peut-être à part ceux qui me connaissent parfaitement. La nourriture me hante, les jours me hantent, l`avenir me hante. Je suis qu`une minuscule partie de la terre, une partie que j`aimerais parfois éliminer, mais j`en suis incapable, malgré tout une force me pousse à continuer, à avancer. J`ai tout fait pour me punir, même si je sais que mon pauvre corps ne mérite pas toutes ces tortures, je n`y peux rien, une force me pousse à la mutilation, aux vomissements, aux laxatifs...Je sais que je vais m`en sortir, un jour je le sais, j`ai cette impression en moi. J`ai coupée le lien qui me restais avec ma mère....je sais que cela va êtr!

e mieux pour moi, elle me détruisait, elle me contrôlait. Je suis partis de chez-moi il y a 3 ans, à mon grand bonheur, mais je suis toujours aussi triste, aussi éperdue face à la nourriture. Je connais des gens qui souffre du même mal que le mien, je les admires, j`aimerais parfois leur ressembler, mais je sais que ce n`est pas correct...mais je n`y peux rien....c`est ma foi...c`est ma vie. Je souhaite, je rêve du jour où je vais me réveiller le matin et que je vais pouvoir dire, Valérie tu es la plus heureuse des filles au monde...je sais que ça n`arrivera peut-être jamais, mais je reste confiante.

Heureusement, j`ai des amis, je pense à une en particulier qui, je sais sera toujours là pour moi. Aujourd`hui parler d`elle est un peu comme un hommage que je suis en train de lui faire, car elle en fait tellement. Écoute, conseils, marques d`affections, elle sait ce qui est bon pour moi et elle me le fait ressentir. Elle est plus vieille que moi, mais je n`en vois aucune différence....je la considère comme une soeur, une meilleure amie et c`est une de mes profs. Je tiens à la remercier du plus profond de mon coeur, même si je sais qu`elle ne lira probablement jamais ces lignes, mais je sais qu`elle le sait. Je sais que malgré ce qui arrivera dans la vie, elle sera toujours là pour moi et je serai toujours là pour elle. Elle sait le cauchemar et la torture que je fais subir à mon corps et elle trouve toujours les bons mots pour me réveiller, me calmer.

Parfois il m`arrive de penser à l`hospitalisation, comment parfois j`apprécierais le fait d`être enfermée pour enfin pouvoir m`en sortir complètement....les gens ignorent mon état, ignorent qui je suis en réalité et ça me fait peur. Comment puis-je être aussi bonne cachetière pour placer un masque si longtemps à mon visage? Je suis moi et personne d`autre, je souffre, mais c`est passager, je pleures, que pour un moment, j`ignore tout de la vie et c`est mieux comme ça, je suis moi et personne d`autre....faite le moi enfin savoir...je vous en supplis...

Valérie

separateur

Mon histoire c'est celle comme beaucoup d'autre d'un mal qui ronge...

à la base j'avais quelques kilos de trop, je recevais des brimades de plusieurs garçons de ma classe et ma mère en rajoutais le soir...j'ai souffert beaucoup souffert et à mes 15ans je suis ainsi tombé dans l'anorexie...sauf que la restriction n'étais pas pour moi et c'est ainsi qu'en plus je suis devenue boulimique vomissante.

En l'espace de sept mois j'ai perdue 18kg, même si au debut ma motivation était d'etre plus mince et belle, par la suite elle à changée...je ne désirais plus qu'une chose : mourir ! tout comme Valérie Valère j'ai donc continue mon long suicide qu'est l'anorexie.

J'aurais bien continué mais là tout s'est envenimé avec des visites régulières à l'hopital et un suivit de toute les semaines, m'as til sauvé ?...je ne sais pas quoi en penser...aujourd'hui j'ai 16 ans et demi et même si je ne suis plus considérée comme anorexique mais plus que comme boulimique vomissante je ne peux toujours pas vivre normalement. Je hais toujours autant ma vie et souhaite de tout coeur la quitter, je veux encore mourir aujourd'hui mais je ne sais pas pourquoi je n'en ai pas le courage...

Je continue donc de manger encore et encore pour ensuite me faire vomir jusqu'à qu'il n'y ai plus rien, pour moi il me sera toujours impossible de dépasser les 45kg, chiffre inssuportable à voir...

J'ai eu la chance de ne jamais etre hospitalisée jusqu'à maintenant et j'espère ne jamais l'etre, comment peut-on traiter des gens comme ça ? c'est inhumain.

Valérie Valère restera toujours une figure emblématique pour moi

TiCa (anoxia (at) hotmail (dot) com)

separateur

Mon histoire ressemble a toutes les autres.

J'ai 13ans bientot 14. Depui 2ans je suis boulimique avec vomissement mais, personne ne le sait apart 3 amie auquelles je tiens beaucoup.

Je deteste mes parents,ma famille,car ils ne se rendant pas compte que je souffre. Je ne m'en sortirais jamais, je pense au suicide et je vais bientot me suicider car la vie n'est pas faite pour moi et moi je ne suis pas faite pour la vie. J'en ai marre de vivre comme sa: me gaver, vomir, gaver, vomir...

C'est pas une vie c'est un enfer.

Voila c'etait juste pour faire part moi aussi de mon mal-etre,de ma maladie

Claire

separateur

Je m'appelle Andrée, j'ai 15 ans et suis anorexique depuis bientôt 6 mois.

Le 8 novembre 2004, j'ai pris une décision, je devais maigrir. Pourquoi? Evidemment, je me trouvais grosse,mais ce n'était pas la seule raison, j'ai eu un parcours très différent de ces jeunes filles témoignant ici-même et également de Valérie Valère, même si je me retrouve vraiment en elle, la découverte du "Pavillon des enfants fous" fut une révélation pour moi, c'est désormais mon livre référent.

Enfants, j'étais discrète, réservée, je ne parlais pas, ou si peu et subissais en silence. Quoi? Les coups, les injures de mes parents, de mes camarades, les traumatismes des histoires familiales (incestes), mon stupide corps que je haissais... Et bien sûr, j'ai explosé.

A 10 ans, je décrétai que je n'étais plus une fille, mais un garçon, André. Je commençai par me couper les cheveux, me procurer des vêtements masculins, je travaillais mes expressions, mes attitudes et chaque nuit, forçais ma voix vers les graves. Puis, en 6ème, je refusai que l'on me parle au féminin, j'imposai à mes parents, professeurs, de m'inscire sous le nom d'André au collège et de me présenter comme garçon. Je ne vous raconte pas les histoires abracadabrantes que je dû inventer pour expliquer le changement (androgynie voire hermaphrodisme etc.)...

Dès que les premiers signes de puberté arrivèrent (poitrine, règles), je les dissimulai comme je pouvais: voilà bientôt 6 ans que je porte une bande compressive sur la poitrine (j'en ai bavé: mes côtes en ont pâti, sans parler des problèmes de peau, j'ai même risqué la leucémie du sang, enfin, passons...), et que je dissimule comme je le peux, les signes de menstruations (maintenant, avec l'anorexie, c'est plus facile).

Les agressions augmentèrent: agressions physiques, morales, menaces de mort...

Cela à duré 3ans. En septembre 2003, mon père,dans un accès de colère (folie?) tenta de me tuer (coups, puis tentative d'étranglement avec phrase leitmotive: "je vais te tuer"), par la suite, je fus placée en famille d'accueil, puis, en clinique. J'y restai 8 mois. L'horreur et la souffrance que je connus en ce lieu dépassèrent tout ce que j'avais connu, et pourtant, ce n'était pas aussi horrible que l'hôpital psychiatrique (où je ne suis jamais allée mais dont j'ai beaucoup entendu parler)...

Je déclarais que j'étais transsexuel et qu'à 21 ans, je subirais cette opération qui permet le changement de sexe. J'y croyais dur comme fer!

Je suis allée très loin pour finalement découvrir que la féminité m'étais permise (évidemment j'ai découvert cela -10 kilos après et après 3 mois de danse).

Nous voilà donc Andrée (il faut savoir que mon prénom à ma naissance étais "Marine Andrée France", à la suite d'une demande de changement de prénom, le second fut gardé et considéré comme officiel).

Mais depuis, je m'étais plongée dans le tourbillon de l'anorexie mentale, ce n'était que pseudo-guérison, rechute, pseudo-guérison, rechute... Actuellement, je suis en plein dans l'anorexie, j'ai éliminé depuis longtemps tous les sucres, toutes les graisses, puis la viande rouge, le poisson gras, les laitages autres que "totalement écrémés", certains aliments jugés "trop caloriques" (pommes de terre, fruits secs...), puis les féculents. J'en suis arrivé à ne manger que d'infimes portions de légumes "natures" et "maigres", des "miettes" de poisson, quelques laitages totalement écrémés et des fruits (pas de banane, bien entendu). Occasionnellement quelques céréales ou légumineuses (lentilles), c'est tout. Non, je n'ai aps supprimé totalement la nourriture, je ne vois pas à quoi ça m'avancerait...

Car je suis loin d'etre passive, malgré mon épuisement. J'en suis à 4h de danse par semaine, 12h de karate (environ 2h tous les soirs, sans compter les stages pendant le Week End), corde à sauter, marche (bientôt vélo, si possible)... Tout est bon pour perdre des calories, se muscler et surtout ne pas s'amollir! Ne jamais laisser le corps se reposer (sauf pendant la nuit, mais je raccourcis mon temps de sommeil au fur et à mesure) En plus de cela, je suis des cours par le Cned (Centre national d'enseignement à distance). Pour tenir, je bois du thé très fort.

Je remercie Valérie Valère de s'être trouvée sur mon chemin, grâce à elle, peut-être pourrais-je en savoir plus sur cette souffrance qu'est l'anorexie (même si je n'ai aps l'impression d'en souffrir) et cela me permettra de mieux me connaître et de me découvrir dans ses fabuleux romans, si empreints d'humanité et de vérité cruelle!

Car j'aime beaucoup lire! Ecrire aussi, dessiner et jouer du piano, en fait j'aime beaucoup de choses mais je suis sans cesse poursuivie par ces angoisses sans nom, ces peurs, ces interrogations qui me poussent à ces comportements.

L'anorexie, comme bien des choses, garde une grande part de mystère, mais grâce à Valérie Valère, nous en saurons un peu plus... puissent toutes les anorexiques exprimer ce qu'elles ressentent ou ont ressenti comme je viens de le faire, pourvu que cette confidence les libèrent quelque peu du poids écrasant qu'elles supportent!

Je dédie ce témoignage à Valérie Valère et aussi à toutes les anorexiques que j'ai pu rencontrer (Elodie, Elia, Céline...), cela m'a soulagée de parler. Merci de me l'avoir permis.

A vous,

Andrée.

separateur

Je m'appelle Angelique et je suis anorexique depuis 2 ans.

Cala a dc commencé il ya 2 ans au debut comme bcp de ces personne je recevais des reflexion de ma famille de mes amies, je n'etais pas bien je me trouvais unpeu ronde j'ai donc commencé un petit regime et puis je ne sais pas comment je ne sais plus je ne m'en suis pas rendu compte ce trucs c instalé voila ca arrive sen qu'on sen apercoive et ca ne repart plus.

Au debut je ressentais un plaisir immense car javais total controle de mon corp jen fesais ce que jen voulais mais maintenant cest lui qui ce bat contre moi qui me fais souffrir dun air de dire ta vu ce ke tu ma fait et bien mainteant cest a mi de te faire souffrir, mes dents ce dechausse mes os se casses...

je soufre mais je continut cet acharnement je me tue a petit feu pourtant je veut vivre men sortir jai peur je me sen inferieur a tout ce monde ki mentoure.

Cala fait seulement quelque semaines que je mavoue enfin ke je suis malade!! ke je fais souffrir les gens a ki je tient et ki tienne a moi; ma petite soeur ma dit arréte angelique arréte je v te perdre si tu continut (en pleurant) ms moi je continue a croire ke ce démon en moi ne veut pas me laisser en paix il marrive aussi de penser a lo^pital pr men sortir enfin!!

Kelk1 en ki g enrment cofiance et a ki je peus parler sen etre juger c une de mes profs; jamais je naurais penser un jour ce kel a vecu! et cmt une persoone puver etre aussi attentif et la pr dautre! et je la remercie enormement c peut etre elle ki me force au fonds de moi a puiser pr ne pas desendre en enfer et vivre ce kel a vecu ...

voila mon histoire ma souffrance ac lakel je vie et ke g envie de crier a toute les personne de mon entourage ki ignore ki je suis au fonds!

separateur

Mon anorexie a commencer lorsque j'avais 14 ans.

Au début je me trovais un peu grosse et j'ai commencé un régime banal, mais au fil des mois je supprimais tout ce qui me semblais calorique (biscuits, gateaux, sucre, beurre...), jusqu'a perdre 30 kilos au bout d'un an.

Je fuyais les repas familial. Mon obssesion: maigrir encore et encore.

J'ai ete hospitalise 3 fois: 2 fois dans un hopital classique et une fois dans un hopital psychiatrique: l'horreur pour moi qui était enfant unique. Je me foutais des médecins et je ne mangeais toujours pas et maigrissais davantage. Enfin je dominais le monde et sa société pourrite et maudite.

A tous ceux qui me traîtait de patate auparavant je leur affichais un regard morbide et amère afin qu'il comprenne les douleurs qu'ils m'avaient infligés. Tous étaient tristes de mon état mais moi j'en était fière et même heureuse. Mon année de 1ere au lycée a été fichue par mes hospitalisations mais je me suis quand même retrouvée en terminale: mon niveau me permettait ce petit saut.

J'etais descendue a 26 kilos pour 1,66m et il me fallait aller a contre coeur jusqu'a 40 kilos pour réintégrer le lycée. J'ai eu mon bac et je me suis inscrite a la fac. Je m'en suis partiellement sortie car je garde encore des manies d'anorexiques.

Je regrette de ne pas avoir profité comme les autres de ma jeunesse, de ne pas avoir de petit copain: j'ai connu un garçon qui m'appéciait beaucoup mais il est retourné dans sa ville natale à 11000km de moi.

On fait tout fuir et perd tout ce qu'on a de plus chère au cours de cette vilaine maladie. Ce qui me rend malade toujours c'est que je compte toujours les calories que je mange afin de ne pas grossir et même pour ruser et maigrir 1 nouvelle fois.

Quand je prend de la nourriture c'est sans aucun plaisir: je ne vois que les calories qui se trouve à l'intérieur. C'est véritablement horrible et c'est une hantise quotidienne. Je garde espoir de guérir totalement un jour mais c'est ce monstre, cette voix qui habite ma tête que je devrais d'abord chasser.

separateur

Lorsque mon enfer a commencé j'avais a peine 14 ans,avant tout ça j'etais une adolescente ou pre adolescente pleine de vie,insouciante quoique quelques petits soucis familiaux.J'ai toujours eu une tendance a me trouver grosse pourtant ce n'étais pas le cas mais ma vision des chose est totalement differente,chaque matin je passais devant ce mirroir qui me rendait de plus en plus honteuse de mon corps,j'ai juste voulu commencer un regime mais celui ci n'a pa spu cesser et mon entrée vers la destruction a commencée!Chaque fois que les gens de mon entourage me faisaient remarquer que j'avais beaucoup maigrir je sentais la fierté monter en moi et la volonté d'aller toujours plus loin pour leur montrer que j'étais capable de réussir a quelque chose mais se dont j'etais inconsciente c'etait que j'etais l'actrice principale de ma quete vers ma propre destruction.

Mais ma volonté etait plus forte que toutt rien ne pouvais m'arreter,meme les nombreuses consultations chez des medecins psycghiatres spécialisés dans les troubles du comportement alimentaire,chaque semaine je retournais a leurs rendez vous qui m'obligée a remplir mon estomac d'eau lorsque je sentais que j'avais encore maigrie.Mon psy pourtant me disait que si je continuée je serais hospitalisée mais je me repétais que je pouvais m'en sortir toute seule sans aide .J e ne mangais plus que des légumes et surtt des pommes matin midi et soir le plus affolant c'est que je gardais malgrés tout une envie d emanger grandiose!Cela est la contradiction meme mais losque mais parents se mettaient a table je les regardais manger et c'etais comme si je me nourissais.Parfois la faim me tiraillée tellement que je m'en allais au lit pour oublier que j'avais faim et aussi oublier cette pourriture de demon.En faite le demon c'est moi meme d'un coté je me detruis et de l'autre je me bas contre moi meme pour guérrir de cette maladie c'est un paradoxe imcomprehensible.Bref a force de promesse qui n'ont pas tenues je me suis fait hospitaliser d'urgense dans le service psychiatrique de l'hopital des enfants ou j'y suis rester 3 semaine.Trois semaine a cacher ,a jeter la nourriture que l'on me donner,trois semaine a pleurer et a attendre devant la fenetre pour voir si mais parents ne venaient pas a mon secours mais non ils ne venaient pas s'était interdit!!!

Les infirmieres ne comprenais pas la souffrance que j'eprouvais,cette envie de guerrir et mon envie de me detruire,a force je ne souhaitais qu'une chose partir,mourrir.

Je suis descendu a 29 kilos pour 1.60m,mes parents me voyaient souffrir sans pouvoir rien faire mais je leur aient promis que si je rentrais a la maison je mangerai correctement a condition qu'il me sortent de cet enfer d'hopital.Il mon sortis mais 1 mois apres mes repas etaient restés idem toujours pommes,pommes et pommes!

Alors cette fois ci il m'ont fait entrée d'extreme urgence aux centre Jean Abadie a Bordeaux,un centre vraiment specialisé pour les troubles alimentaires.Je suis rentrée et j'ai eu une sorte de contract pour les visites et les appels mes parent viendraient me voir une fois par semaine durant 1h dans ma chambre et m'apelerai 2 fois par semaine.Je ne pouvais pas ouvrir les fenetres ni meme predre l'air car cela aurais pu me faire perdre encore,on m'a proposé des repas que j'ai desuite accepter d'un parce que je voulais au plus vite sortir et de deux parce que las ba je m'autorisée a manger.Les mois on passés et je suppliée mes parents de dire aux medecins que j'etais guerri et que il faudrai envisageai une sorti definitive ,les medecins ont attendu et o bout de 4 mois et demi d'hospitalisation je suis sortis mais6 mois apres c'est la rechute et me fais rehospitalisée mais cette fois si la depression etais presente ,une depresion severe,je n'avais plus aucun espoir,plus gout a rien,je ne voulais meme plus voir mes parents non pas parce que j'etais en colere mais parce que je n'en ressebtais pas l'envie,on m'a donné des antidepresseur,des gouttes pour reussir a dormir mais cela a étais tres long et mon traitement a etait le plus fort possible.Le pire c'est que dans tout sa mon envie de manger restée presente et c'est elle qui me faisait tenir car ma seul envie durant toutes la jour,ée etzis de manger ,j'attendais le repas ac impatience mais ma peur de grossir tjs aussi presente ,cette fois ci j'avais accepter cette hospitalisation ,je me sentais entourée la bas ,des gens a l'ecoute, et puis c'est un cocon ou on se sent en securité.bref je suis rester un peu plus de 6 mois et puis il m'ont envoyée ds un post cure ou la c'étais l'enfer et j'étais tres loin de chez moi!Mes parents m'en ont sortis au bout de 2 mois.Depuis mon état se maintient a peu pres j'ai toujours cete envie de maigrir mais je ne pourrais plus me passée de manger ,bien sur mes repas sont tout le temps les meme !

je refuse d'aller manger chez des amis ou autres je refuse de manger des feculents des gateaux tous ce qui contient du gras et du sucres pour dire que cette maladie reste encrée meme apres un ans de passée a l'hopital.Mais je me di que j'aurais pu mourrir et que j'ai risqier l'arret cardiaque alors je me dis que c'est pas si mal d'en etre la meme si je continue a souffrir pas mal malheuresement .Maintenant j'ai 16 ans et demi et je vis malgres tout !cette maladie m'a achevée et transformée je ne suis plus la meme .La vrai Marine est morte dans cette maladie,mais bon j'essais de me reconstruire chose tres dure merci a tous ceux qui ont pas eu peur de ma maladie et de se que j'étais devenu !et courage a toutes l'espoir fait vivre

Lecart Marine

separateur

J'ai découvert Valérie deux ans après sa mort lors d'une émission de télévision à TV5 ou à TFO(FO pour franco-ontarienne) où elle dansait. J'ai été peiné d'apprendre qu'elle morte. J'ai acheté ses trois premiers livres.

J'ai dû abandonné la lecture de son deuxième roman à la sixième page tellement j'étais boulversé. Tous ses livres sont des appels au secours. Secours qu'elle n'a malheureusement pas eu. Comme elle, je suis né en novembre 1961, mais le 4. Je m'intéresse aux anorexiques et à leurs guérisons. Pour l'instant, je n'ai pas d'email mais j'espère en avoir un bientôt.

Bon courage à toutes.

Mario

separateur

Tout à commencer par un simple "régime" sans pain ni nouritture trop grasse ... puis sans rien ... le matin je ne manger pas et faisait croire a mes parents que je manger tout de meme ! le midi au collège je manger l'équivalent dune demi tomate et le soir , les parents obligent , je manger normalemnt puis me faisais vomir ... entre le dimanche ou je me suis réelement "pris en main" et le jeudi je suis passé de 52kg a 47kg ... puis je me suis tabilisé ici , me trouvant tjrs aussi grosse ...

Suite à ça , je suis parti en colonie de vacances ou tt le monde me connais bien car cela fait 8 ans que je part la bas , et il se son vite aprecu de se qui nallait pas ... jété surveillé , devai manjé ... je suis sorti de cette "petite anorexie" pour entré dans une grande periode qui ne fait que commencé : la mutilation ! comme je mangeais , il fallait bien que je trouve un autre moyen de m'exprimer , de me défouler ... alors jé trouvé un aiguille qui c'est poser sur ma peau ... puis la transpercé et ce tout les jour ... tout les mois ... tout le temps !! maintenant cette mutilation est constante ... minimum 1 fois par semaine , j'ai plein de marque sur le bras gauche , c'est vraiment laid mais c'est ma facon de me défouler mtn ...

j' ai écris un texte sur la mutilation en minspirant d'autres texte tt en les modifiant en écrivant ce que je ressens ! pour celle , ceux , qui veulent le lire , contactez moi sur mon adresse e-mail.

bonne chance a tous et a toutes et ne faites pas l'erreur que j'ai faite ! dessinez , ecrivez ... mais trouvez une occupation ... parce que ça ...

Tiffany Gelb (tiffany_gelb at msn.com)
http://titi91princesse.skyblog.com

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Cela fait bizarre de revenir ici...

Il y a 5 ans j'ai témoigné sur ce forum.

Je voulais simplement vous dire que les choses évoluent, à vous dont je viens de lire les histoires. Cela fait maintenant 12 ans que je suis anorexique, et 6 que je suis boulimique.

Et pourtant, étant tout cela, je ne le suis pourtant pas. C'est difficile à comprendre. Je n'ai plus le dégoût de la nourriture,le goût des aliments m'est revenu, et j'aime manger mais j'aime aussi et encore passionnement jeûner. Je ne fais plus de crises depuis plus de 3 ans (je n'aurais jamais cru cela possible durant toutes ces années où je faisais 30 ou 40 crises par jour, où j'avalais 7 ou 8 kilos de nourriture d'affilée pour le vomir en 30 secondes. Je me croyais devenue une machine à vomir à l'époque.

)

Je n'ai pas encore vraiment confiance en moi. La vie n'est pas parfaite, j'ai gardé de nombreuses séquelles morales et physiques de ces années noires.

Mais... Je suis heureuse

.

Je mêne une vie normale. Ma part d'ombre est dissimulée cependant. Je suis anorexique dans ma tête, mais personne ne s'en douterait. Ma famille et mon conjoint connaissent mon passé mais ils ne connaissent pas ma double vie. Je vais m'expliquer

: en sortant de l'anorexie il y a 5 ans, je me suis lancée dans une vraie vie, loin des psys, des malades, des cliniques. Je travaille depuis quatre ans et j'ai notamment travaillé trois ans dans un mac do. J'ai pris un appart, quitté ma famille pour mieux me retrouver, eu un chat. Côtoyer des gens normaux, un monde sain a été ma meilleure thérapie. J'ai pris 35 kilos en 3 ans. Et le croyez vous ? Comme la première fois, c'est ma famille qui m'a fait la morale: tu as vu comme tu as grossi, tu es affreuse, tu vas perdre ton copain...Je faisais 75 kg pour 1 m 54. J'étais presque obèse, et je m'en foutais, j'étais heureuse dans mon corps. (Cela m'a sidérée que ce soit eux qui m'incitent à ranimer cette hydre en moi. Ils connaissent mon passé, mais la mémoire décidemment ne dure qu'un temps. Ils devraient savoir qu'un ne propose jamais un régime à une anorexique...) Je ne faisais pas de crises, mais mangeais tout ce dont je m'étais si longtemps privée. Lui m'aimait maigre ou non. Puis j'ai quitté mon indépendance pour vivre à deux, et l'anorexie a ressurgi après trois ans de sommeil. C'était comme retrouver une vieille copine. Les réflexes reviennent si vite. Il faut dire que je suis une "routière" de l'anorexie, et cette maladie, parfois je la hais, mais au fond j'ai appris à l'aimer comme une partie de moi. Elle ne peut plus vraiment me faire souffrir.

Voilà la différence : oui je reste anorexique, mais je ne le suis que pour moi même. Je vomis tous les jours ou presque, nul ne le sait, et je n'en souffre pas. C'est presque fou. ça prend deux minutes, et ça ne me touche plus. Je m'en fiche.

C'est ça que je voulais vous dire: peut être que vous guérirez, peut être que non, nul ne peut le savoir, la réponse est en vous. Mais peut être même si vous ne guérissez pas, que vous cesserez de souffrir de ce mal en vous. Je crois que c'est le plus important : ne pas souffrir de ça.L'anorexie est pour moi un à côté, et ne me manipule plus. je n'y pense que rarement, et même quand je vomis, je n'y pense pas, des fois je fais même un effort pour me dire "C'est vrai, je viens de vomir." Et alors? Ce geste s'est produit des centaines de fois, il ne me blesse plus ni ne me choque plus. Cette maladie ne me rend plus folle, même si j'ai l'air de dire des énormités... Au fond tant pis, je suis différente, mais heureuse. Ma vie est normale, la haine a disparue, je suis redevenue câline et aimante, mais toujours hypersensible. Parfois j'ai très peur de mourir, c'est paradoxal pour quelqu'un qui a autant cherché à disparaître. Mais je suis passée trop souvent près de la mort pour ne pas apprécier la vie. Il y a de si belles choses sur terre. Une vie ne suffirait pas. Le vent, la pluie, l'amour, la musique, la nature, tout peut être une consolation.

Et là, à 50 kg, je voudrais encore maigrir, mais ce n'est pas une obsession. J'ai perdu 25 kilos en 7 mois suite à ce déménagement, et ça continuera peut être ou non, l'essentiel, c'est que je puisse vivre en paix sans hurler aux gens cette mutilation solitaire.

Un jour, ç'a été très long, et je ne saurais pas en retracer le chemin, la joie de vivre est revenue.

j'espère que vous pourrez un jour vous aussi trouver cet apaisement.

Anne. (vera (.) g ( @ ) caramail ( . ) com)

separateur

je m'appelle angelique ,je suis déja venus témoigner il ya environ 6moins de cela ...

g t alors anorexique depuis 2 ans, et je ladmetais depuis peu ! aujourdhui g enfin retrouvé cette envie de vivre et de faire des choses ,j'ai rencontré un homme avrc ki je suis depuis presque 5moins ce ki ma enormement touché chez lui, c kil met accepté comme anorexique car il faut bien se lavoué etre trés maigre ne plais pa trop aux hommes. g pris 12kgs ce ki ma bcp aidé pr la gurison de mon dos je ne port plus de corcet ms je garde cepandant de grave sequelles de cette maladie! j'ai eu des crises de boulimie je ne pouvais plus marréter de manger comme si je ratrapais mes 2 années de privation ...je ne suis et ne le serais jms , bien ds mon corps. actuellement je nai qune envie c de reperdre mes kgs ms je dois avouer ke cela me fais trés peur car je ne suis pas encors guerri de ce truc a tout moment je c ke cette chose mattents kelle est en moi et kelle fera tjs partis de ma vis ; le poids et le principal sujet de mes préoccupation ms il ne controle plus entierement ma vie !!! je me bas encors tous les jours contre cela bien entendus mes repas st constituée de légumes de laitages et de pommes granny eventuellemt de poissons .de ne plus voir celui ke jaime me ferais enormemt souffrir car en etant omnubilé par cette maladie on ne voiplus rien seulemt elle et vs face a cette graisse c pr cela ke je me bas !meme si c trés dur je l'avoue car les reflexes st trés présents . alors il faut ce battre croyez moi ca en vo la peine ...

separateur

Je ne sais pas ce qui a déclancher cela,mais malgré tout c'est bien arrivé. Parfoit je me le demande encors...

À cette époque je vivait avec mes deux parents et ma petite soeur. Une famille "normale" quoi? Nous habitions une immense maison en campagne. C'est dans cette maison que j'ai tout perdue. Ma boulimie enragea ma mère qui me fit consulter un psy pour la première fois. Je m'en suis sortie, 9 ans et boulimique? Oui, c'était bien le cas... D'ailleur il m'arrive encors d'avoir es rage de nourriture. Ma mère tenta de se suicider, mon père l'emmena a l'hopital. Il tenta de me cacher son état, mais je compris tout de même. 2 fois par semaine j'allais la voir dans sa maison des fous. Elle me chantait "toujours la même chanson":

<< Elle disait : "J'ai déjà trop marché

Mon cour est déjà trop lourd de secrets

Trop lourd de peines"

Elle disait: "Je ne continue plus

Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu

C'est plus la peine" >>

Là bas, je vus des femmes qui ne portaient que le os, des femmes anorexiques, depressives, schizophrènes. Mon premier contacte avec le monde des fous. Chez moi je m'occupais de ma famille, la nuit lorsque mon père partait voir sa maitresse, moi je l'attendais dans le salon avec le chat. À cet époque je perdue le gout de la vie, je perdue l'innoncence de l'enfant. Je continuais a me faire vomir... Mais je fus un jour dégoutter. Dégoutter par ma mère, je ne l'aimait plus cette grosse femme triste. Je la détestait. Je la détestait de ne pas être une bonne mère, je la détestait de me laisser son rôle. Je la détestait d'etre malade. Elle revint à la maison, 6 mois plus tard. J'avais été 6 mois malade, autant qu'elle, malade par sa faute. Dès son retour je fut guéris. Je croyais que tout allait reprendre son charme, mais je fus marqué. Dépressive, étais ma maladie. Morte,était mon état. Cela me pris 5 ans avant d'oublie ce mal qui c'étais pris comme locataire en moi. Avec le temps, les larmes ont finit par sechés. Avec le temps j'ai finit par comprendre que les cris sont rarement entendus...

separateur

A douze ans, je voulais etre a cent pour cent correct, tres sincere, tres sage, et ayant peur de l'enfer, dont des cauchemars tres vivides du diable etc. J'etais un peu rebondie, juste un peu. Petit enfant et bebe je ne voulais jamais manger mais on ma encourage, voire force, a manger quand je n'avais pas faim. J'ai ainsi appris a manger sans faim - vers 9 ans j'ai cesse ma lutte pour ne manger que ce qui me plaisait et j'ai commence a manger pour etre sage et pour ne pas faire mal a ma mere. Alors a douze ans j'ai cesse de manger ce qui n'etait pas necessaire - je m'interdisais le plaisir par la bouffe. Pas de biscuit, pas de dessert, pas de glace sauf la vanille, a la fois parce que c'etait ma preferee et parce que c'etait la plus simple. Puis ma mere est partie sept semaines en Angleterre et mon pere etait moins severe, alors je ne mangeais que des pommes granny au petit dej et au dejeuner, puis le diner normal de la famille mais assez peu et pas de dessert. J'ai perdu bcp de poids tres vite - je pesais le meme a 12 ans (et plus tard q 15 ans) que j'avais pese a 10 ans - ma meilleure amie m'a avertie contre l'anorexie mais j'en ai ri car j'aimais tellement les bonnes choses a manger. Ma voisine m'a approchee pour me demander si qch n'allait pas, et de faire gaffe de ne pas trop perdre de poids.

Je restait mince et severe mais pas completement anorexique jusqu'a l'age de 15 ans (41kg) mais mon amie (qui etait reellement grosse) m'a appris a bcp restreindre mes calories, et c'est a ce moment-la que j'ai commence a grossir pour de vrai - car a force de me priver, physiquement mon corps cherchait a se nourrir, et j'ai commence a mettre du poids tout en mangeant tres peu, et puis j'ai commence a manger plus. J'ai mis 18kg sur 18mois.

Maintenant je pese plus de 100 kilos et je vis une vie tres riche et tres heureuse, mais j'ai tendance a me goinfrer de chocolat ou de cookies pour etouffer des emotions negatives, ou si je suis tres stressee ou surmenee. Je sais que j'entend la voix anorexique, qui me somme de ne pas assez faire, ne pas valoir ce que je devrais, "Si elle savait comment je suis vraiment, elle ne voudrait plus s'interesser a moi" - le jour ou je me suis entendue dire ces mots, apres les avoir lus dans la bouche de plein d'anorexiques dans des livres que je lisais sur l'anorexie - je me suis enfin reconnue dans le portrait de l'anorexique, et j'ai commence une these sur l'anorexie mentale et la scrupulosite religieuse dans la litterature francais.

J'entends cette voix, mais j'entends une multiplicite d'autres voix aussi, et je crois que c'est pour ca que que "ca" ne m'a pas en entier. Comme pour bcp de jeunes filles, j'ai commence par maigrir (moins que pour bcp) et la privation m'a envoyee vers l'obesite.

Je crois que le pire, c'est que trop de son etre profond devient occupe par ce qu'on mange ou ne mange pas, ou l'exercice qu'on fait pour se liberer du poids - il vaut mieux vivre, vibrer comme Flaubert a ecrit a George Sand.

Je me trouve assez anorexique pour comprendre l'anorexie comme de l'interieur, mais pas assez pour en etre eliminee.

Un mot de George Sand qui m'inspire quand je risque de sombrer dans la negativite sur mes imperfections ou sur l'hypocrisie du monde, etc (preoccupations que je partage avec la plupart d'anorexiques):

La vie est comme une rose qui pousse dans un tas de merde. Si on veut cueillir la rose, on y met la main, et on s'ecorche la peau, et on se couvre de merde, mais on a la rose, et la rose est tellement belle que ca vaut le coup d'etre ecorche et couvert de merde.

(Je paraphrase George Sand)

Et elle-meme etait "scrupuleuse" a l'age de 15 ans: maladie spirituelle qui ressemble a l'anorexie de nos jours: negativite, sens de culpabilite, des heures et des heures de pratiques spirituels pour essayer de se deculpabiliser, desirs de purete, de perfection, detestation de l'hypocrisie et des masques du monde.

Elle n'a pas accepte le petit espace que le monde lui a offert, et elle ne s'est pas suicidee comme protestation: elle a agrandi l'espace presque a l'infini en vivant SA vie a elle. Elle a accepte que la vie n'est pas parfait, sans aimer l'imperfection, mais elle l'a acceptee pour pouvoir creer de petites bulles de vie vibrante.

Oui, la vie est dure. Oui, je suis grosse et un peu obsedee par la nourriture. Mais j'ai reussi a me liberer de l'obsession totale et sterile qu'est l'anorexie. Je fais bcp d'autres choses, je danse, je nage, j'ai des enfants, je fais des etudes, je jardine, j'ecrit des livres. Il faut dire a l'anorexie tout autant qu'aux parents et aux psy: "Tu ne m'auras pas."

Vous pouvez faire autant.

separateur

Je n'ai lu que Vera, un miroir insupportable de ma vie.

L'anorexie ne m'a pas touchée, la boulimie me frôle, la dépression me tient encore.

Merci à toi Valérie, j'aurais tellement voulu te serrer dans mes bras et être là, qu'on ne soit plus seule, toutes les deux, on se serrait un peu accroché au monde, on aurait tenté, on aurait essayé de vivre, espéréré rien qu'un peu.J'ai tellement envie de vous aider, à tous et toutes, tous qui souffraient.Mais qui veux je guérir réelement de ce mal de vivre?Ya til une solution, faut il toujours chercher, espérer trouver cet amour qui, à plus que d'autres, nous a manqué.

Le bonheur n'est il qu'une illusion innaccessible? Pourrais je un jour grandir? Ici? Comment? Que de questions mais les contraintes se pressent à présent. Elles m'étouffent.Il faut que je parte, ailleur, voir, espérer, chercher, chercher, toujours.Je ne fais que fuir, devant ce que je ne peux comprendre, ce que je ne peux contrôler.

Mon ami si lointain, aide moi je t'en pris!Mais ce n'est qu'une illusion, on est toujours seul ici.Seul à ouvrir les yeux ce matin devant notre tristesse.Non, ne générélisons pas, non, gardons l'espoir, gardons le. Non. Mais à quoi bon, à quoi bon, bordel! Censurez ca!N'écoutez rien de ce qui peut provenir de cette tête mal faite, de ces connexions perdues.les contraintes de cette vie me rappellent, elles crient et me brûle ma tête.Tu seras toujours perdue, toujours si tu ne te soumets pas.Et moi, je n'ai qu'un cri :Aidez moi, Aimez moi,aimons ce qu'il reste de vie ici. Les larmes coulent, comme toujours, mais ce n'est rien, je contrôle je contrôle..mais encore combien de temps dois je jouer ce rôle?

separateur

j'ai toujours eu des soucis avec la nourriture, petite j'étais obèse jusqu'a l'adolescence...j'étais boulimique dès 10 ans et j'ai continuée a bouffer...bouffer sans que personne ne s'inquiète de rien puis je me suis mise a me detester....à haïr ce corps immonde....je voulais disparaître....ne plus subir....je voulais être transparente...à 15 ans j'ai fait une tentative de suicide...je suis restée 3 mois à l'hopital avant d'être dirigée vers un centre spécialisé dans le sud....je devais être séparée de ma famille....pour guérir il fallait effacer ce qui polluaient mon atmosphère....eux!!! cette famille qui malgré toute ces humiliations...cet non assistance..je les aimaient....

je suis restée 5ans dans ce centre jusqu'à mes 20 ans....il m'on aidée à perdre du poids et a me stabiliser....

Maintenan j'ai 22ans

en 9 mois, j'ai perdu 35 kilos, j'alterne jeûn et boulimie....

je jeûn pour disparaître....et je mange pour combler un vide.....le vide de ma vie...j'aime perdre ce poids qui me dégoute...

Maelyn (maelyn.ds.le.ciel @ caramail.com)

separateur

Bhon voila moi je mappelle anne et je sui obése depuis lage de 3 ans et jen ai 17 ans jai fait plusieurs centres damigrissemnt 5 en tout avec tous des échecs en ce moment jen sui dans une autre ne france.

L'obésité ma gacher toute mon existence humilié par les gens a l'école!!! traiter de tout les noms!!!!!!!je n'arrive pa a perdre du poids jai essayer tooutes les facons kil soit je nai pa pu a ce moment ou je vous écrit je pése 179 kilos et jai atteint les 245 kilos a lage de 16 ans malheuresement je pense ke personne ne maime l'éte dernier jai fait une dépression a cause de mes 245 kilos jai fai un énorme crise de boulimie et je sui rentrer en urgence a lhopital de toulouse kar je riskai de mourir je nen pouvai plus de ce cercle infernal alors jai décider de mettre fin ames jours en faisant cette ultime crise de boulimie!!!!!! mai malheuresemnt jai survécu et je sui dans un centre damaigrissemnt j'aimerais discuter avec des gens ayant un probléme de surpoids équivalent amien pour doiscuter et pour voir si vou vou en étes sorti!! je vous remercie!!

Ana -- punk_annouch @ hotmail.fr

separateur

ma vie...c'est l'anorexie. pourquoi? je ne sais pas. j'ai 17 ans, je m'appelle Clara. A l'âge de 6 ans, j'ai développé une peur irraisonnée de vomir: je suis émétophobe. Cette phobie a pris toute la place dans mon enfance: TOC, crises d'angoisse...automutilation. J'étais renfermée sur moi même, triste, seule. A 8 ans, j'ai arreté de manger par peur de vomir. je me suis encore isolée du monde...de la vie. un jour à l'école, j'étais seule dans la cour de récréation, comme d'habitude, et un groupe de garçon est arrivé, ils ont passé un quart d'heure à me frapper le plus fort possible avec des raquettes en plastique...j'avais 10 ans, et j'ai sombré dans la dépression. Aujourd'hui, je ne mange toujours pas...mais ce n'est plus par peur de vomir, bien que ma phobie contribue encore et toujours à me gacher l'existance. Aujourd'hui, j'aimerai etre sourde, muette, aveugle, anesthésiée...morte. la nourriture me dégoute, m'érafle la gorge....la vie, les gens, le monde me répugnent. j'en veux à mes parents de ne pas comprendre, de m'envoyer chez des psy auxquels je ne dis jamais rien, je leur en veux de m'avoir mise au monde...Oui, moi aussi je suis folle...cette folie danslaquelle on s'enfonce aveuglément....ce cauchemard duquel on ne sort jamais.

Quand j'ai lu "le pavillon des enfants fous", c'était comme si le moindre mot de Valérie Valère reflètait le contenu de mes larmes...comme si je n'étais plus seule. les moindres paroles criées dans ce livre, j'avais l'impression qu'elles sortaient de mon propre coeur. j'ai une admiration infinie pour Valérie Valère, je respecte chacune de ses paroles, je respecte toute sa vie...C'est sans doute idiot cet attachement soudain à quelqu'un que je ne connais pas... quoi qu'il en soit, je me prépar à vivre son cauchemard: 1,80m et 45 kilos...la seule chose que j'entend autour de moi, c'est des menaces d'isolement dans un hopital psychatrique. J'ai peur, mais je ne peux pas manger...c'est trop difficile, ça me dégoute, je ne pourrais jamais. je ne sais même pas pourquoi je raconte cela ici...c'est ridicule, inutile, je me dégoute encore plus...mais quelle importance...le seule message que j'avais vraiment envie de faire passer, c'est toute l'estime que j'avais pour Valérie Valère....elle qui a su décrire ce monde horrible et mettre des mots sur ma peine... du fond du coeur, courrage à tous ceux pour qui les mots de cette fille extraordinaire ont un sens...courage à tous ceux qui pour qui l'anorexie est la définition pur et simple de la vie...

Clara

separateur

BONJOUR

J'ai 21 ans et j'ai lu le livre de valérie valére quand j'avais 19 ans.C'est le premier livre que j'ai lu en entier mois j'ai connu trois mois noir je ne sait pas si s'etait de l'anorexie.Mais pendant ce mois je ne mangeais pas je n'avait plus envie de vivre.JE suis tres croyante je demandais à dieu pourquoi tu m'as mis dans ce monde si je doit souffrir.

JE N'ai pas du tout de chance avec les garçons ils me prennent comme une oeuvre d'art aprés il me jette. c'est à cause de cela que j'ai fait une grosse dépression qui n'est pas encore fini je pourrais guérir si je fais une psychotherapie.JE VEUX DIRE UNE CHOSE à tous c'est vrai c'est dur de ce sortir de l'anorexie si dieu nous a mit sur terre c'est pour quelque chose je pense que le suicide ne sert à rien.

Lucie ( habykeita (at) aol . com )

separateur

voila je me présente je m'appelle angélique j'ai 19ans et ca fait bientot un ans que je suis anorexique j'ai eu des phase de boulimie mais c'est l'anorexie qui a toujours dominer...

j'ai eu une enfance heureuse, j'etai la petite fille aimer de tous... fille unique je passer des heure dans ma chambre a jouer au poupée... tres reserver je n'avai pas beaucou d'ami, mes seuls amis etait kelke garcon.

puis mon pere a eu l'idee de prendre un café dans un ptit bled paumer. donc changemen total de vie, j'ai perdu les seul ami que j'avai, dan mon nouveau patelin je n'etai pas trés aprecier, tout le monde me traiter car mes parent tenai le café le plus populaire du village etai ce de la jalousi? en tout cas ca me fesai tré mal au coeur... mes parent ne prenai plus ma defense eux ki mont toujours protéger je devai me debrouiller toute seul... je voulai plus sortir de chez moi, je ne me laver meme plus...

mon entré au college etai l'horreur j'avai peur des autre... je voyer toute ces belle fille populaire et moi je trainer toute seul sous le préau je préféré ca pluto que de les entendre parlé de mascara!

les client au café me fesai toujour des reflexion et je n'avai pas le droit de répondre car sinon mes parent perdrai ce client! j'avai l'inpression dertre de tro!!! en 5eme je voulai kon me remarqque alor je mettai des pantalon moulan des peti haut et je me maquiller assez flash, je penser que j'allais devenir populaire comme les autre.. ben non je passer pour une pute... donc je me renfermer sur moi meme jme refugier dans la nourriture j'angoisser souvent la nuit alor je manger des gateau... j'ai grossi d'un coup...

ensuite on a redemenager pour aller dans une grande ville encore un changemen total! on habiter dans une citer dans un tout petit appart! le jour de la rentré je voyer tout ces jeune ki deborder de confiance en eu! j'ai reussi a me faire une copine ki est aujourd'hui ma meilleure amie, je trainer beaucoup avec elle, elle etai tres populaire dans le college et moi je fesai le poteau a ses coter ... kan je me fesai stopper dan la cour c'etai toujour par rapport a elle.. jamais on me demander commen j'aller... je manger pour me consoler.. elle etai si maigre et si belle moi jme senter enorme a coter delle...

j'ai commencer les regime j'avai 14 ans...

mais ca fesai effet yoyo!

je suis rentré dans un lycée pour aprendre le metier de coiffeuse toujour des belle fille popoulaire et deja douer comme si elle etai née avec des ciseau dans les main..; jme sentai comme le vilain canard de la classe ! j'ai redoublé 2 foi avan d'avoir mon CAP! on se fouter de ma gueule...

j'avai pas du tout confiance en moi!

a 17 ans j'ai rencontré mon premier copain j'etai tres amoureuse ou pluto il me fesai peur kan j'y repense! il s'amuser avec moi... il a été mon premier a me faire decouvrir le sexe.. je n'ai pas aimer mai lui etai contente et je passer pour kelkun de bien! ct la premiere fois que on disai du bien de moi..; on trainer souvent chez un garagiste et on l'aider a dresser ses chien ... un jour pour féter une vente de toutou on a bu de la biere ct la premier fois que je buver et j'ai vite eteai bouré et la il en profiter! il a abuser de moi... pour me faire taire il me menacer donc je retrouver le voir... il me diser ke seul lui m'aimer et j'ai fini par le croire... car chez moi jme fesai toujour traiter je n'vai pas d'ami... mon seul ami ct lui! cet homme dune quantaine d'année en qui je voyer un deuxieme pere mais lui me voyer comme une poupé a sauter... aujourd'hui j'ai reussi a le laisser tomber...

ma vie me degoute, tout me degoute... j'ai encore tellemen de chose a raconter mais la sa me fait trop repenser a ces moment la... je reprendrer peut etre un autre jour...

aujourd'hui je veu ke les homme me prenne dans les bras comme une enfant et non comme une femme... je ne supporte pu mes forme...

Angelique

URL: http://follefo.canalblog.com http://follefo.skyblog.com

Email: follefo (at @ ) hotmail ( dot.) fr

separateur

Je m'appelle Anne Claire et j'apprends à vivre. Ca fait mal, beaucoup même, à en hurler souvent mais j'essaye. Je ne suis pas très douée. Il y a toujours ce trou tout noir, cette lame très dure et pointue qui me déchiquète le coeur. A 5h du matin ou à 10h parfois.

La vague m'emporte quand je n'y prend pas garde. Elle me happe m'engloutie me torture me fait mal si mal. Et puis il y a ces violons qui grincent à en pleurer. Et mes larmes qui poussent si fort si fort que mes yeux sont noyés. Il y a le vent dans mes cheveux qui souffle souffle et moi je cours parce que j'ai peur. J'ai peur tellement peur.

Il y a ces nuits qui n'en sont plus à force d'être réveillée. Il y a ces nuits qui n'en sont plus à force de manger. Il y a ces jours qui n'en sont plus à force de dormir; Il y a ces jour qui n'en sont plus à force de vomir. Il y a cette vie qui n'en est plus à force de mourir.

Mais il y a Son sourire qui pousse les larmes et Ses mains qui me touchent. Il y a Ses mots contre mon coeur, il y a ma joue contre Sa bouche il y a Son souffle dans mes cheveux il y a Son odeur qui me caresse il y a Son rire qui me boulverse il y a Ma vie. Ma vie ma vie ma vie. Je le regarde dormir je le regarde sourire je l'attend assise à fumer jusqu'à ce qu'il rentre je l'attend assise à penser jusqu'à ce qu'il rentre je fume je dors je rie je sens son corps contre le mien je sens ses mains qui me caressent je suis en vie. JE SUIS EN VIE. JE FAIS MA VIE. JE CONSTRUIS MA VIE. Et c'est pas si mal. C'est dur parce qu'il faut choisir parce qu'il faut agir parce qu'il faut aimer parce qu'il faut faire mal parce qu'il faut faire bien parce qu'il faut vivre parce que ce n'est que la mienne de vie mais justement JE suis en vie parce que c'est MA vie. A moi.

Anne Claire

separateur

Je mappelle angélique et je suis venu témoigner il y a pas longtemps depuis il y a eu du changement j'ai eté hospitaliser dan un centre pour adolescent pendant 3 semaine environ et j'ai eu le declic! je suis sur la voi de la guerison je reapren a aimer les bonne chose de la vie! je l'es vecu cette anorexie! je suis toujour sous traitemen pour depression car c'est pas facile tout les jour je dois l'avouer mais chaque jour de vecu et un jour de gagné et j'en suis fiere!

Il y a une vie a pres l'anorexie! et elle est dix fois mieu que celle d'avant anorexie car on apren a vraiment aimer les ptite chose et on profite de la vie! je souhaite a chacune de vous la guerison! une guerison a succée avec le moin d'obstacle possible pour que vous franchissiez vite les marche vver la belle vie! gro bisou

URL: http://follefo.canalblog.com

separateur

Dans l'ombre de moi même.

Je m'apelle Emilia Monterro.

Aujourd'hui je ne vis plus, je survis.

Je laisse ma vie s'échapper, je ne la retiens pas...

Je la regarde s'éloigner comme un passager qui regarde son train partir sans courir.

J'ai 19 ans et voilà déjà quatre années que je suis enfermée dans cette maladie;

Je me promet à chaque fois de ne pas "flamber" dans cet enfer...

Mais paradoxallement, dans cet enfer je vis, c'est mon paradis!

Pourquoi lutter contre une force que je vénère et à qui j'embrasse les pieds.

Oui je t'aime anorexie, tu es ma déesse, ma loi, ma foi.

Je ne sais plus ce que c'est que d'être une femme, je ne l'ai jamais su ayant été violée à 15 ans...j'ai perdu toute envie de le devenir.

Si seulement je pouvais laver mon corps à l'intérieur comme je le fais en prennant ma douche!

En maigrissant je me sacrifie, je tue mon corps car il représente le mal.

Ma prof de danse m'a dit un jour; "Tu as un si beau visage pourquoi vouloir t'enlaidir? Personne ne veux être laide Emilia".

Elle croit que la vie est belle, et que tout le monde doit être beau pour la mériter?

Moi je pense que c'est l'inverse tout le monde est déjà beau mais c'est la vie qui doit être belle.

Et quand on est marquée toutes notre enfance par des mocqueries, des injures, des regards pervers ou des attouchements, trop c'est trop.

La goutte d'eau est vite dépassée mais c'est toujours une fois anorexique qu'on prend d'avantage de coups: Moi folle, parano, maniaque, bonne à rien faire? Je suis sereine, merci.

J'adore mon image et tout ce qui s'en rapporte: Mes os? J'aime

les voir, les sentir, les toucher...Je souris quand ils transperçent mes vêtements, quand ils marquent leur territoire. Au moins plus aucun mec ne me regardera!

Il ressentira de la pitié, du dégoût peut être.. mais plus de sexualité, il aura perdu le goût rien qu'à me regarder.

Une femme pour un homme, quel qu'il soit c'est des seins (90b min), des fesses à la lopez tout en demeurant dans une taille (36 max)?

Rien à foutre des normes, rien à foutre des hommes!!! Je suis emilia, l'anorexique dorénavant. Je suis plus la jeune fille latine d'1m75 à 56 kilos qui regarde les garçons à la récréation avec un oeil admiratif.

Après le viol, j'ai pris mon envol.

Ma psy pense que je dois faire le deuil de se qui s'est produit.

Ce n'est pas un souvenir qu'il faut enterrer, c'est une partie de moi qui ne cherche qu'à mourrir.

separateur

Quand ma vie a débuté, quand ma vie va s'achever je ne le sais. et pourtant je suis sure d'une chose c'est que ce que je ressens actuellement n'est pas une vie. L'anorexie m'emprisonne tdepuis 3 ans et demi, j'ai 17 ans et j'ai passé des mois hospitalisée, gavée, sondée, vitaminée, branchée à des machines, humiliée par des infirmières qui n'avaient cure de mes entiements. Après avoir tenté des dizaines de thérapies je sais que rien ne me correspond. jamais je ne m'en sortirai et je pense qu'un jour, la maladie me rattrapera et viendra me prendre, doucement dans son manteau noir, qu'elle me bercera lentement et que mes souffrances s'apaiseront.

Anais

separateur

Au debut je ne savais pas que j'allais tomber dans l'annnorexie.

j'ai commencé un regime à l'age de 14 ans car tout le monde m'insultait avec des mots qui blessent ennormement surtout mon frere et un mec que j'aimais bien à l'epoque je ne mangeait plus rien et je montais à ma mére en lui disant que je mangeais et je me sentais non comprise et tres mal dans ma peau mais quand ca a commencé à donner des resultats j'ai continué.

je pesais 64 kg et je suis passée de ce poids à celui de 47 kg en meme pas 2mois mais l'histoire ne s'arrette pas là à la mort de mon grand pére que j'aimais ennormemt et à l'arrivée de la periode des examens j'avait 15ans à l'epoque je suis tombée dans la boulimie et j'ai tout repris avec une petite prime de 2kg je ne savais plus ou j'en etais je mangeais derriere le dos de ma famille je suis meme arrivée à leur prendre leur chocolat;patisserie;bombons...enfin tout ce qui fait grossir alors j'osais ,plus sortir je mettais des vetement d'une horreure inegalable j'arrivais plus à m'en sortir mais dieu merci j'ai reussi à me liberer de tout ces kg qui me gachaient la vie mais j'ai peur de retomber dans l'annorexie et apres la boulimie pq je sais que cette fois je ne pourrai pas m'en sortir car ma vie se transformerait des lors en sicle vicieu.

Anonyme

separateur

Mon histoire je voudrais la changer, je voudrais ne jamais avoir su qu'il m'étais possible de manger sans grossir.

C simple, j'ai 20ans et il ya 2ans j'ai découvert qu'il m'étais possible d'ingurgiter tous les plats les plus, les sucreries ls plus immondes sans altérés à mon poids.

C comme si j'avais trouvé la clef d'un jardin secret.

Au debut de ma boulimie j'ai perdu une dizaine de kilos en l'espace de 2mois, pour moi cété le top du top, j'avais perdu ce ke je voulais perdre.

J'aimais mon corps désormais.

Aujourd'hui mon poids s'est stabilisé, Contrairement à bcp de fille je vais dire ke j'm mon corps, biensur je souhaite changer certaine choses, maigrir encor mé ds l'ensemble j'm ce ke la boulimie a fait de mon corps.

Bref tout ça pr dire ke je pense ke la BOULIMIE m'a redonné goût à la vie à un eépoque qu'aujourd'hui elle m ela fait perdre.

Tous les jours j'ai besoin d'elle.

Je mange et je vomis mé c'est pas ke la nouriture ke je vomis mé c'est aussi ma vie.

Je pense toujours à elle.

Tous les jours, il n'y a pas un jour ou je ne fait pas appel à elle.

En fait je anorexique la journé et boulimique le soir.

je n'aime pas la vie, je n'aime pas ce monde.

Ce monde ou tout est futile, ce monde ou il n'y a pas d'harmonie.

Je vois du faux de partout, moi même je triche avec ma vie.

Je voudrais quitter ma vie, quitter ce corps et n'être qu'une âme qui errerai en paix.

Je souffre j'ai l'impression de m'être planter de planète.

En fait c'est étrange je ne veux pas mourir mais je ne veux pas vivre.

La boulimie s'est emprise de moi.

J'ai chaque jour ce besoin de manger manger et vomir vomir.

Je ne cherche même pas à me guérir ou a me dire "bon demain tu arrête" c mon seul plaisir.

Et pourtant si seulement les gens qui m'entourent savaient... il n'imaginerait pas un seul instant mon état d'esprit.

La mort ne représente que délivrance, je veux la rencontrer mé g peur de la rater.

Si qqun veut m'envoyer un msg surtout surtout je ne veu pas de msg ds le genre "il faut pas ke tu meurs tu es jeune la vie est belle".

Je suis ds une periode de vide, je veux mourir oui je le dit je n'ai pa peur.

Car en mourrant la boulime me quitera, c la seul solution pour m'en debarassser, j'en ai marr de ne plu rien contôler de tou bouffer de tou vomir j'en ai marr mon corps est fatigué...

J'en ai marre de tous c'est gens superficiels de ce monde où les paillettes éteingnent la lumière de mon innocence.

je sais que d'ici quelques mois ma vie sera morte et que ma mort sera vivante je sui ds la dernière phase, je ne veux plus, je ne peux plus ...

Et pourtant je suis la à écrire. c trop dur de vivre. bref j'ai tro mal o fon de moi ...

Anabrilla - sabrilla13 ( - @ - ) caramail ( - . - ) com

separateur

Bonjour à tous. Je mesure 1m60 et je pèse à peu prés 70kg. J'ai un léger surpoids mais je fais tout pour que ça ne devienne pas une obsession chez moi.Je n'ai jamais été anorexique, et j'espère ne jamais le devenir. Mais je souffre d'une grave dépression nerveuse. En fait, je suis tombée sur ce site par hasard. Je ne le regrette pas car j'y ai enfin trouvé de la compréhension. J'en ai marre des gens qui parlent sans savoir ou qui m'ignorent. sinon, je vis le grand amour avec un garçon de mon âge depuis 2 ans et cela m'aide à guérir. J'ai essayé les thérapies mais àa ne donne aucun résultat. je n'y crois pas vraiment. Mon seul moyen de devenir un jour heureuse c'est de fonder une famille : me marier, avoir des enfants et une maison bien à moi. C'est mon seul but dans la vie. Sinon,je cherche des personnes qui me ressemblent pour pouvoir discuter avec elles.Merci pour vos témoignages qui m'ont un peu remonté le moral (c'est terrible mais je ne parviens à oublier ma souffrance qu'en rencontrant des personnes dans un état pire que le mien)

J'espère me faire des amis qui me comprendront enfin.

*M.e.L...* ( meladi9 ( @ ) msn ( . ) com )

separateur

bonjour je suis Laura j'ai bientôt 15 ans est ma vie me semble orible j'arrête de me dire que le monde serais beaucoup mieux sans moi je fait 1.60 et 47kg je ne veut plus manger.je voudrais tellement que ma famille comprenne que moi j'ai envi d'en finir avec ma vie car on a essayer de me violer on me traite de tous les nom je ne peut supporter une tel pression je craque et je fait des crise de nerf a chaque foi je voudrai avoir de l'aide pour que toute c'est idée partent de ma tète car moi je veut an finir avec tous sa.

Laura ( lolotte.love ( @ ) hotmail ( . ) fr )

separateur

Le lundi 25 décembre 2006

Hurler sa révolte

Si j'ai décidé de m'exprimer dans cette rubrique « votre histoire », ce n'est pas pour raconter « mon histoire » à proprement parlé, mais pour dire ma révolte ( comme l'indique le titre) face au comportement du personnel soignant avec les anorexiques dans les hôpitaux, et aux traitements quelque peu discutables comme l'enfermement, la séparation avec les parents et autres barbaries. Je pense - et c'est ce qui m'a le plus frappé dans Le pavillon des enfants fous - que la révolte et la douleur de Valérie Valère face aux traitements qui lui ont été réservés dans les hôpitaux, constituent un des thèmes principaux de son récit.

Néanmoins, afin que les hypothétiques lecteurs de mon messages comprennent ma colère, je dois livrer un peu de « mon histoire ». Je m'appelle Ambre, j'ai 16 ans et demi. Il y a 6 ans jour pour jour, je me réveillais le matin de Noël dans une chambre d'hôpital, seule et désespérée. Mon espace de vie se limitait à 7 m², mon seul horizon était une fenêtre verrouillée derrière laquelle s'étendaient un jardinet et des vitres gris métallisé. J'avais 10 ans et demi. Cela faisait 8 mois et 6 jour que j'étais hospitalisée pour anorexie, et 11 jours dans cette chambre close d'un service pédiatrique.

En tout, mon hospitalisation a duré 11 mois, et a bientôt été suivie d'une autre (avec enfermement et toute l'attirail, il va sans dire) qui dura un mois. Je ne sais pas si la durée de mon hospitalisation est exceptionnelle, je ne sais pas si l'âge que j'avais alors était spécialement inhabituel, mais je crois que quelque soit l'âge, le traumatisme varie peu. Si je ressens aujourd'hui la nécessité d'écrire ce message, c'est parce qu'à cette seconde, de même qu'à de nombreux instant de ma vie, je songe : « Combien de personnes sont à cet instant dans la même situation que moi il y a six ans ? ». C'est insoutenable.

Quand j'essaie de penser à ma vie, j'ai devant moi l'hôpital. Comme un mur gigantesque qui se dresse devant moi. HOPITAL. Le mot me vient sans cesse à l'esprit, quel que soit le contexte. Cela fait partie de mon identité : « Je m'appelle Ambre et j'ai passé l'année de mes 10 ans à l'hôpital ». Je me souviens de temps de choses ; les dates, c'est le plus facile, c'est net, c'est chiffré, c'est exact.

Je suis entrée à l'hôpital le mardi 18 avril 2000, en fin de soirée, à 20h. J'ai décidé de ne plus jamais parlé les mardis 18 avril (il y en a tout les 5 ou 6 ans). C'est un rite, un façon de me révolter, de dire : « je n'oublierai pas parce que d'autres sont dans la même situation ». Cette année, en 2006, le 18 avril tombait un mardi.

Et le reste, comment le formuler ?

Le récit de mes 10 ans, c'est l'histoire d'une enfant qui ne comprend rien à ce qui lui arrive, qui est comme plongée dans un bain glacial avec impossibilité d'en sortir, plongée dans un univers inconnu, à des miles de la vie extérieure, à des miles de ces proches, entourée de nombreux inconnus qui montre le plus souvent de l'animosité, du mépris à son égard. Une enfant qui découvre progressivement les mécanismes de cet univers, qui deviennent, au fil du temps, familiers.

Je me souviens du mercredi 19 avril 2000, à midi, lorsqu'une interne est entrée dans la chambre d'hôpital où je discutais avec mes parents, et elle les a chassé. Je me souviens de mes cris, de mes pleurs, de ma détresse. C'était insensé ! Pourquoi me punissait-on ? Qu'avais-je fait de mal ? Pendant des jours, je pleurais sans pouvoir détacher ma pensée de la séparation avec mes parents. Je me souviens des remarques des infirmières : « Ce-sont-les-bébés-qui-pleurent », de leur dureté. Je ne savais pas encore que je n'avais pas le droit de téléphoner, et je suppliais : « Puis-je téléphoner, s'il vous plait ? ». Je ne savais pas non plus combien de temps je n'aurais pas le droit de voir mes parents, je n'imaginais pas une seconde que mon hospitalisation durerait 11 mois. Chaque jour, je questionnais médecins et infirmières sur les raisons de cette séparation, j'argumentais mon point de vue, je citais la « charte du patient hospitalisé » affiché en salle commune. Mais leurs réponses étaient toujours semblables : évasives, blessantes ou... inexistantes. Au bout de 15 jours, je déclarais forfait. Je n'osais plus leur parler, car toute confrontation était suivie d'une crise de larmes. Je tenter de sensibiliser les autres patients, leurs parents, les dames qui venaient nous distraire. Je leur décrivais ma situation, les adultes se montraient indulgents mais tentaient de détourner ma pensée en me proposant des jeux. Les enfants ne comprenaient pas, les adultes non plus, peut-être... Je me souviens du jour où l'on m'a placé une sonde dans le nez pour la première fois. Je me souviens de... Je me perds dans la foule de souvenirs et de sentiments mêlés : la tristesse, la mélancolie, la colère, le réconfort, la déception, et la peur. La peur de tout. La peur de pleurer, la peur de parler, la peur des paroles blessantes des infirmières, la peur du médecin qui me rabrouait et me sermonnait à chacune de ses visites, la peur de la balance, la peur qu'on m'accuse de « jeter » le « gavage », la peur du silence, la peur de la solitude, la peur du temps qui passe et de l'hospitalisation qui s'éternise. La peur de ne plus arriver à communiquer avec les autres. La panique. Je me souviens du creux au coeur en lisant les messages que ma mère glissait en cachette dans les livres qu'elle me faisait passer. Je me souviens de mon impossibilité à me projeter dans le futur comme dans le passé. Je n'étais plus la même. Autrefois timide, je combattais ma crainte du jugement des autres pour raconter mon expérience aux enfants de passage dans le service, j'affinais mon témoignage, j'essayais de leur faire comprendre. C'était si injuste ! Ma seule issue était le rêve, mais ma pensée était tant absorbée par la séparation et l'injustice dont je me sentais victime que c'était comme si mon imagination était desséchée. Je ne faisais plus que des coloriages et des gommettes, comme les petits enfants, moi qui peignais autrefois des paysages détaillés des 4 coins du monde.

Au bout de 3 mois, après avoir atteint un poids « convenable », j'ai finit par être envoyée dans une unité pour adolescents. Les premières semaines, ce fut le paradis, je pouvais voir mes parents et mon frère une heure par semaine (top-chrono), je me promenais parfois dans le parc, je me liais d'amitié avec les jeunes du service. Mais au bout de quelques temps, je découvrais la menace permanente (« si tu ne finis pas ton plateau, tu retournes en pédiatrie »), les moqueries des soignants, leur critiques à l'égard de ma famille. En septembre, je ne supportais plus l'hôpital. D'abord docile, je devins insolente et irrespectueuse. Tant de choses se passaient. Les autres patients sortaient et je restais. Il y eut les premières permissions, puis, pour avoir perdu 1,500 kg, ce fut de nouveau la pédiatrie. Je me souviens des premières minutes de mon enfermement, je fis un pas dans le couloir, et on me hurla au visage : « t'es consignée ». Je me souviens du matin de Noël à l'hôpital, de ma courte permission du 25 décembre, comme quelques heures de bonheur volées, puis du ré-enfermement plus cruel que tout.

Je me souviens de la fin de l'isolement, mes premiers pas dans le couloir après 3 semaines d'enfermement. J'avais le vertige, je n'avais plus l'habitude de sortir en dehors de ma chambre, j'avais perdu le sens de l'orientation.

Je suis retournée dans le service pour adolescents, il s'en suivi une période de grande lassitude.

Et puis un jour, je retrouvai ma liberté. Je sortais du tunnel et la lumière du jour m'éblouissait. Il me fallait réapprendre à vivre comme un enfant de 11 ans. Réapprendre à vivre dans une famille, réapprendre même à connaître les membres de ma famille . Tout avait tant changé en 11 mois...

Je n'ai pas réussi. Il y eut une autre hospitalisation, dans un autre service, qui ne dura qu'un mois. Grâce à un échange épistolaire clandestin entre mes parents, mes grands-parents, je suis parvenue à négocier ma liberté. Mes parents ont signé une décharge : ils m'ont sortie « contre-avis médical ». 3 jours avant Noël. Je n'ai jamais remis les pieds à l'hôpital. Bien sûr, il y a eu des périodes de grandes inquiétudes pour mes parents, des temps où je refusais de manger et où je maigrissais à vu d'oeil, mais jamais, je n'ai été déprimée. J'ai continué à entretenir mes passions ou à en découvrir de nouvelles: le dessins, l'écriture, le patchwork, l'astronomie, la lecture. Je m'y suis consacré à plein temps, ce qui m'a permis de demeurer optimiste, et par conséquent, ils m'ont poussée à manger au moins le minimum pour poursuivre mes activités. L'école, également, m'a motivée et m'a permis d'aller mieux. J'ai eu pendant longtemps des problèmes de croissance : à 15 ans, j'en paraissait 10. Mais depuis, je vais bien. Je ne peux pas dire « guérie » car on sait peu de chose de l'avenir.

Mais je suis heureuse et LIBRE. Pendant toutes ces années, j'ai réussi à vivre une vie « normale » et c'est ma victoire. Je pense que les traitements des hôpitaux tel s que je les ai subis sont absurdes et peu efficaces. Ils renforcent l'anorexie d'une personne dans la mesure où elle est exclue du monde extérieur et la rendent encore plus « différentes » des autres. Je pense qu'une des pistes pour aller mieux, c'est le maintient d'une vie « normale », proche de personnes à l'écoute qui ne considère pas la personne anorexique comme « malade » mais seulement comme quelqu'un qui souffre et a besoin d'aide. Je crois que les passes-temps et les activités de loisirs, tels qu'ils soient, favorisent l'abandon des obsession. Or, l'hôpital, en transformant les repas et les pesées en véritables cérémonials, entretient les phobies de la nourriture et l'obsession de la minceur. D'autre part, en se fondant sur une lutte, une menace, un chantage (« si tu ne mange pas, tu restes enfermée dans ta chambre sans voir tes parents »), le traitement hospitalier accentue le refus de l'anorexique à se nourrir, ou entraîne une « fausse guérison ». Je veux dire par là que la personne hospitalisée s'empresse de manger pour sortir de l'enfer de l'hôpital, puis cesse de s'alimenter dès sa sortie, comme pour dire : « je vous ai bien eu ! ».

Voilà. Ma révolte est née le 19 avril 2000 et jamais je ne me suis tu. Je me suis toujours efforcé de sensibiliser les gens à cette réalité, à mon sens injuste et absurde.

J'espère que ce message suscitera des réactions et des réflexions, si un jour quelqu'un me lit. J'ai souhaité ouvrir le débat. Ce sujet me tient à coeur, c'était mon devoir d'écrire ce message. J'aimerais que les mentalités changent, qu'il n'y ait plus d'enfants de 10 ans ou de jeune de 16 ans enfermés dans une chambre de 7 m², privés de leurs parents et traités avec mépris. C'est une question d'humanité et de respect des personnes. Cependant, je comprends parfois le désarroi dans lequel sont plongé l'entourage et le personnel hospitalier face à quelqu'un qui refuse de se nourrir. Je demeure persuadée qu'il existe d'autres solutions.

Tout mon espoir. Ambre. ( saki-okaoka @ hotmail . fr )

Mille excuses pour la confusion de mon texte et les éventuelles fautes d'orthographe.

separateur

Ce que je vais raconter ici n'est pas une histoire achevée. Tout simplement car je suis en plein dans une phase de remise en question.

Personne ne s'en est rendu compte dans mon entourage. Plusieurs personnes s'inquiètent de mon poids, me disent de manger, et se disent alors qu'ils ont accompli une bonne action. Ma mère se complait à me lancer des piques aussi vaines qu'idiotes, du style "tu manges pas? Anorexique !"

"Anorexique". Ce mot qu'elle emploit sans savoir. Sans prendre conscience. Certaines personnes s'interrogent parfois sur mes quantités microscopiques de nourriture ingurgitées, puis se ravisent. Je me suis moi-même voilée la face trop longtemps. La perte de dix kilos ne m'a pas ouvert les yeux. Comme Valérie, voir mon reflet dans la glace me dégoute. Ces côtes qui ressortent. Ces hanches prohéminentes. Je hais mon corps, et il me le rend bien. Crises de tétanie, spasmophilie à tout vent. Et se mordre, se griffer, s'arracher les cheuveux pour se venger de son propre corps.

Un vrai yoyo. Un jour je gagne un kilo. Le lendemain j'en perds deux. Plus aucune motivation pour faire un quelconque effort. Cet été j'ai lutté, j'en ai reprit 5. Mais lorsque je m'en suis apperçue, j'ai tout reperdu. Mon corps l'a refusé. Ou peut-être est-ce mon esprit. Je ne sais pas. Je ne sais plus.

Ce que je sais, c'est que si maigris, ce n'est pas pour ressembler à ces mannequins d'hollywood ou de je ne sais où. C'est là le seul moyen que j'ai trouvé, inconsciemment, pour ne plus accepter ce monde. Accepter leur mentalité. Leurs regards. Ne plus entrer dans le moule. Je ne supporte plus de vivre parmis les "gens". Total rejet de la race humaine. Perdue au milieu de tous. Fondue, puis écrasée par la masse, ce rouleau compresseur si insupportable.

Je ne sais pas pourquoi j'ai écrit ici. Besoin de donner un aperçu de ce que je vis. Merci à ceux qui m'auront lus. Navrée pour les fautes d'orthographe.

separateur

J'ai déjà écris il y a environ 2 ans mon histoire sur ce site...et je voulais donner une lueur d'espoir à tous et chacun!!! ON PEUT GUÉRIR!!! J'en ai la preuve aujourd'hui...oui, il y a toujours ces pensées, ces peurs incompréhensible de faire des rechautes....de manger un peu trop...Pour la première fois de ma vie, je crois en la guérison....Parfois, nous rencontrons des gens qui nous font réaliser bien des choses, sans que nous nous en rendions vraiment compte...J'ai rencontré cette personne....je lui dois mon bien-être....et pour une première fois dans ma vie je ne me sens plus seule et je sens que quelqu'un tient véritablement à moi pour ce que je suis!!! Cette personne croit en moi et fait tout pour que je sois heureuse et bien avec moi même!!!! MERCI du fond du coeur Esther!!!! Je t'adore!!!

Croyez en vous....croyez qu'un jour tout ira mieux....Je ne le croyais pas avant....mais il y a de l'espoir. Le destin est tellement puissant. Nous méritons tous d'être heureux...d'être bien, d'avoir une vie saine, d'être amoureux, d'avoir des amis....il n'arrve rien pour rien. Si je suis celle qui écrit ces lignes présentement, c'est grâce aux différentes choses que j'ai vécu dans ma vie, grâce aux différentes personnes qui sont arrivées sur ma voie!!!! Je remercie dans ce sens la maladie...car, elle m'a fait devenir moi....elle m'a donné des forces incroyables et je vais puiser en elles pour vaincre mes peurs et réaliser mes rêves!!!!

Mon message pourra peut-être sembler banal pour certain, mais je voulais seulement mettre un peu de lumière dans le coeur de celles et ceux qui ont mal en ce moment!!!! Croyez en vous et sachez qu'on l'on peut être heureux....vous méritez d'être heureux, heureuses....Vous méritez que quelqu'un vous prennes dans ses bras et dise qu'il vous aime!!!!Courage, je pense à vous tous...j'ignore qui vous êtes, mais seulement le fait de comprendre aide à imaginer!!!!

Valérie

separateur

Je m'apelle jessica et j'ai 15 ans je me sens tres tres mal dans ma peaux car je me trouve tres grosse je ne veux plus manger et j'ai des trouble allimentaire si je me rend malade ses parce que l'image que j'ai de moi ne me plait pas elle me degoute je ne me trouve pas attirante et je pense que j'ai se besoins de me sentir mince pour etre heureuse moi je le suporte tres malle car depuit que je ne me nourrit plus je me sens tellement faible et dans la vie j'ai besoins d'energie et de faire du sport mais je m'en sens incapable ca sans nourritur on ne peux pas pratiquer du sport alors si quelqu'un pouvait maider je vous en prie contacter moi.

Jessica ( lady002_837 @ msn . com )

separateur

d'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours entendu ma mère me dire qu'il fallait que je fasse attention à mon poids.

et mon père qui rajoutait "grosse dondon" ...

Gamine,un peu ronde, j'ai subis les jugements de tout le monde et aujourd'hui la balance est mon pire ennemi.

en seconde j'ai perdu 8 kilos en une semaine.je crois que c'est là que ça a commencé.j'ai vu quel pouvoir pouvait avoir mon corps sur les regards des gens. Ces regards qui en une seule fois vous juges et vous classes dans des catégories : "petite", "grande", "mince", "grosse"... c'est à ce moment là que mon poids a commencé a jouer au "yo-yo" sur la balance.j'ai même essayé de me faire vomir mais mon corps ne voulais pas!

Tout au long de ces années, tout au long de cette souffrance, tout au long de ces longues nuits passées à pleurer je n'ai jamais essayé de me tuer parce que quelque chose me tient à la vie! je dois certainement aimer souffrir!

tout c'est acceléré en septembre 2006. je suis partie avec mon copain en vacances. Avant de partir je lui avais déjà parlé de mes soucis avec la nourriture et il m'avait dit qu'il essayerait de m'aider. Résultat:il m'a demandé de maigrir!

pendant les vacances il ne m'a pas touché,ne m'a pas regardé; par contre les autres si!

en rentrant j'ai trouvé du travailmais c'était trés fatigant psychologiquement et même physiquement. J'étais toujours avec cet homme pour qui j'ai commencé à maigrir. j'ai fait beaucoup d'efforts sautant de multiples repas pour qu'il me regarde et pour lui plaire... mais rien!pas un compliment, pas une remarque ... rien !

alros j'ai continué de maigrir allant de plus en plus mal faisant encore plus d'efforts ... mais rien n'y a fait!

aujourd'hui je ne suis plus avec cet homme mais j'ai pas quitté cette guerre que j'avais entrepris avec mon corps.

j'alterne boulimie non vomissante et anorexie. je fais en sorte de ne pas trop manger pour ne pas grossir et je mange juste assez pour ne pas qu'on s'inquiète...personne ne comprendrai!

je suis en perpetuel duel avec mon corps...

Tifène ( allu_mette @ hotmail . com )

separateur

slt!moi mon probléme c le méme je ne veu plu manger car mon copain regarde tt lé autre filles é jme di dan ma téte ke sil regarde ailleur c ke jsui pa assé bien pour lui il a méme des fotos de filles nu dan son portable jlui é dja di d'éfacer mé il ve pa frenchemen sil tiendré a moi il lé oré éfacer,ko!jsui une fille jalouse mé c parceke g d réson é elles son tré grave c réson la.o bou d'un momen jme fesé vomir la g arété,é jpren plain de cacher pour mégrir é jmange pa o méme temp,jsoufre é normémen é persone sen ren conte!je veu mourir...

Alexandra ( alexsos @ hotmail . fr )

separateur

Mon anorexie est un comme trait de mon caractère qui s'affirme quand la dépression prend le dessus... Je croyais avoir vécu le plus difficile, jusqu'à rechuter lamentablement il y a 6 mois, presque sans m'en rendre compte; elle m'a une fois de plus enveloppée dans sa folie destructrice, je me suis laissée glissée dans la faiblesse...

retombée à 38 kg pour 1.69 m...Ecrire mon poids, ma taille; détails malsains qui trahissent l'irrecevable fierté qu'il y a à être anorexique... Je n'aime pas ce mot, "anorexique", qui dit tout et ne dit rien, cette façon de catégoriser une maladie si personnelle, si différente pour chacun(e).

pourquoi elle/je me rattrappe aujourd'hui, pourquoi de nouveau me déruire si violemment...

ma volonté m'abandonne à ma folie...

je m'en sortirai...?

Camille

separateur

Il y a 5 en je suis partie dans un centre d'amégrissement. lorsque je suis rentrer dans se centre je fesais 1m50 pour 91kilos. j'étais jeune j'avais 11 ans. j'y suis rester pendant 9 mois. le premier mois je n'arivais pas a mis faire parce que je me santais mal je mentander avec personne, ni avec les enfant de mon age et ni avec les adulte. j'avais fait plusieure tentatif de sucide et de fugue! en suite je me suisfé quelque amies et je commencer a communuquer avec les adulte (avan c'étais pas le cas). on pouvais voire nos paren que noel, paque, jour de l'ans..... bref apres 9 mois lorsque je suis sotie du centre j'vais perdu deja 30 kilos . javais repri gout a la vie. je comuniquer plus avec mes parent .... mais le pire dans mon histoire c'est que apres 5 j'ai repris75 kilos. je a un poin que je sui enfermer entre 4 mur par moi meme . je me taile les vaine sens saisse. j'ai un degout de la vie.a un tel cas que parfoi je me demande si je devrais pas metre un terme a cette souffrance. a cette maleureusiter...

je me fai soufrire et je fai soufrire ma famille parce que elle a pas les moiens de pauer de hopitio ou des centre comme elle avais au par aven..

je les fé soufrire toute ma vie!!!

alor toi qui ma lut aide moi psycologiquemet pas msn

mon adresse idecrs @ hotmail . fr parle moi ou bien il faudra que je mette un terme a ma vie. merci de m'avoire acourder de ton temp.

Caroline

separateur

bonsoir, je me fait surnomer jeanne,

ceci m'aide à combattre ma peur panique face aux mots.

je vais avoir 2O ans, et comme vous, on m'as diagnostiqué une annorexie mentale.

pas depuis lontemps, seulement deux ans.

anorexie tardive, j'étais ben trop occuper à me défoncer pendant l'adolescence.

je fais bien attention à éviter la clinique, j'ai trop besoin de la liberté d'écrire et d'inventer. dans ce monde artisque, j'ai le droit de ne pas y vivre.

je ne serais surement pas ici, si je n'avais pas rencontrer la fille qui partage désormais ma vie. celle que j'aime.

je ne me cacherais pas le visage, je ne suis pas vraiment guerie, cela peut prendre des disaine d'année. mais pour le moment, je fais des compromis avec le serpent qui s'est logé au vreux de mon esprit.

Jeanne ( never_cared_for_what_they_say @ hotmail . com )

separateur

28 octobre 2007

Je ne cesse de penser qu’il est injuste, inhumain et absurde de pouvoir enfermer les gens dans une piece, de leur interdire de regarder la television, de lire, d'étudier, de leur retirer leurs affaires, de les obliger à rester en pyjama, de poser une vis sur leur fenetre pour ne plus qu’elle s'ouvre. De leur interdire de voir leur famille, de telephone, d’envoyer du courrier. Pendant des jours, des semaines, parfois des mois, rester enfermer dans une chambre sans rien faire, sans rien avoir d’autre à sa disposition qu’un crayon et une feuille de papier, sans voir personne. Alors on atteint le point extreme, où plus rien n'a de sens. On ne sais plus ce qu’est une seconde, qu’une minute qu’une heure. Perdre la notion du temps. Et qu’est-ce qu’un arbre, qu’est-ce qu’une prairie, qu’est-ce qu’un pont quand on en a pas vu depuis des mois ? A-t-on encore la notion de l’espace quand on a pour seuls horizons des murs, des murs, des murs, des murs ? Quand un jour la porte s 'ouvre, on est pris d’un étrange vertige. Même si la promenade consiste à traverser un couloir, et si la seule destination est le cabiné d’un médecin.

Mais à quoi cela rime-t-il ? Peut-on qualifier ces barbaries de « soins » ? Peut-on soigner par la souffrance ? Dans quel monde vit-on ? Est-on au XXIe siècle ?

De toutes façons, le plus inebranlable mur n’est peut-etre pas celui de la chambre, mais l’entêtement acharne et borne des medecins. Ils sont persuades d’avoir raison, et qu'il n’existe que cela pour soigner l’anorexie… Mais ils ne soignent rien. Rien du tout. Ils gavent et ils dégoûtent. Le poids augmentent sur la balance pour mieux descendre après. Une fausse guérison, aussi rapide qu’illusoire, qui les conforte dans leur impression de reussite. Le poids n'est qu’un symptome de l'anorexie, un moyen de signaler une détresse. On ne peut pas soigner quelqu’un en ne s'attachant uniquement a un symptôme, il faut s'interesser à la cause. L'anorexie est essentiellement une maladie morale, il faut tenter de soigner le mal-être, dont l’amaigrissement est le signe. Une prise de poids forcee, par le chantage et l’alimentation par sonde, n’est en aucun cas le signe d’un mieux-être.

Mais les médecins ont du mal à savoir comment agir pour soigner le mal-etre. Démunis face à quelqu'un qui refuse de s’alimenter et qui met sa vie en danger, il ne leur reste plus qu' à écarter le risque vitale, et s’ attacher à la conséquence. Et pour cela, ils emploient la force, le chantage. Mais a-t-on le droit d’agir ainsi seulement parce que l’on se sent impuissant ?

L'anorexie est une souffrance mal comprise, et l’on a dessus beaucoup de préjugés négatifs. Il est assez mal vue dans notre societe, où l’on ne manque de rien, de cesser de manger, alors que dans le tiers-monde, l'on meure de faim. C’est pour un certain nombre d’individus incompréhensible, et plus que cela : intolerable. Beaucoup croient qu'il s'agit d’un caprice, d'un manque de volonte. C’est aussi pour cette raison que les anoxiques sont traites avec tant de durete dans les hopitaux. Elles ont la possibilité, selon certains médecins, de guerir, tout est entre leurs mains, contrairement à d’autres malades qui subissent une maladie qui les touche injustement, par le fait d’un hasard malheureux. Les anorexiques sont coupables, elles dérangent. Le problème est simple, pense-t-on, il suffit de manger. Et le problème est beaucoup plus profond que cela… Beaucoup plus complexe, et différent pour chaque personne…

Alors, peut-on faire subir le meme traitement inhumain, à des personnes qui ont un symptome commun pour des douleurs si différentes ?

Et j' ai envie de hurler : que ceux qui n’y comprennent rien se dispensent au moins de juger ! J’ai envie de hurler contre les préjugés d’une societe qui cherche à faire rentrer les gens dans un moule ! J’ai envie de hurler contre les grandes certitudes de certains médecins qui tentent de masquer leur impuissance !

Je voudrais qu’il existe une loi qui interdisent de tels traitements ! Mais je ne sais pas comment lutter… Je me sens moi-meme si impuissante… Je n’ai pour l'instant que des mots de revolte, et une foule de questions.

J’ai essayé de discuter avec des gens qui se destinent à des études de médecine. L’un d’eux m’a répondu : « La fin justifie les moyens », et un autre « les médecins savent ce qu’ils font et il n 'y a pas d 'autre solution ». Alors que me demande si cette lutte n’est pas vaine… Et dans des moments de découragement, je me dis : « Ca n’en vaut pas la peine ! ». Après tout, peut-être est-ce vrai, il n 'y a pas d 'autre solution que l 'enfermement ? Mais non, je le sais, il existe d’autres solutions… Et j'en ai la preuve, puisque, j’ai réussi à aller mieux… sans l'hôpital.

J 'aimerais que ceux qui lisent ce texte me donnent leur opinion, même si ce n'est pas la mienne. Merci. Voici mon adresse e-mail:

saki-okaoka@hotmail.fr

Ambre

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Je ne suis qu'une gamine de 13 ans, je ne fais qu'écrire... Je n'ai plus le goût de la parole, j'ai tant de fois pensé à ma mort. Au début de cette année, je n'ai plus mangé. J'en avais la nausée rien que de voir cette nourriture, je ne sais pas le pourquoi de cet acte. La vérité me brûle les lèvres... Je deviens une morte, de toute façon c'est ce que je suis à présent, une morte...

Je n'ai même pas l'impression que mon âme vie encore. Tout ce que je fais c'est écrire, encore et toujours. Valérie était une fille qui ne faisait que dévoiler la vérité au monde, et pour cette vérité on l'a insultée de folle. J'ai moi aussi fait une dépression. Celle-ci a durée 4 mois, le regard des gens ne m'interessait plus, moi aussi on me prend pour folle. Ma propre mère me regarde comme si elle avait créé un monstre, ça me fait peur. Pendant ces 4 mois, je n'étais qu'un corps vide, sans pensées, sans rêve. Le noir m'envahissait petit à petit. Je m'en foutais bien, je voulais la paix. Aujourd'hui mon anorexie a disparue, quelques fois je retombe encore un peu dans une dépression. Mais, même si j'avais envie de me suicider je ne pourrais pas le faire. Valérie était condamnée... La seule différence entre elle et moi c'est que moi je peux encore choisir ma mort...

Sur ces 4 mois j'ai rencontré un ange, un vrai, oui... Un ange, celui dont on vous parle souvent, celui qui vous protège entre ses grandes ailes de soie. Et je lui ai fait la promesse de rester en vie. Lui est différent des autres humains, à chaques entailles dans mon bras il prend un cutter et fait pareille... Imanginez-vous dont si je me suicide ce qu'il va faire... Et ça je ne le veux pas ! Je guérrirais totalement quand je pourrais mourir en silence. Je pourrais bien être une personne chaleureuse, mais je n'y arrive pas. Mes mains sont si froides, elles sont déjà placées sur un corps de morte... On dit que les personnes aux mains froides portent malheur, c'est exact. On m'a tant souillée, humiliée, déchiquetée et même à en dire bouffée ! Si vous saviez combien de fois j'ai pleuré pour ces personnes sans coeur ni pitié, si vous saviez combien de larmes ont coulées pour ces personnes à blâmer... Aujourd'hui c'est moi, c'est moi l'égoïste, c'est moi la paranoïaque ! Tant de chose à dire mais si peu de temps...

Voila, je fais une dépression sur place, comme c'est pitoyable et patétique. Je reviendrais volontier sur mes pas, sur l'anorexie. Là personne ne pouvait me dire "grosse". Je suis plongée dans un fou rire sadique rien que d'y penser... Non, Valérie était bien normal ! C'est un beau model à suivre je trouve. Puis pourquoi suis-je en train de raconter ma vie futile et sans interet ? J'ai toujours dit que celui qui cherche le paradis trouvera l'enfer et à force on est découragé alors on cherche l'enfer mais à la place on trouve le paradis... Juste une question, si Valérie était encore vivante à cette heure ci, serrait-elle encore mal aimée vous croyez ? Moi, jamais personne ne sera qui je suis. Je pourrais pleurer encore et crier personne ne m'entendrait, appart mon ange... Et est-ce normal qu'un ange s'occupe d'une gothique comme moi ? Sur ces derniers mots je vous quitte, "joyeux noël" au paradis. Bloody kiss.

Anaïs ( courbeau_of_snow @ hotmail . com )

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Mon histoire n'as aucun commencement et aucune fin. Je ne suis pas à proprement dire une vrai anorexique. Je n'ai pas des années de vomissements sous les yeux ou même un passé horible. Alors pourquoi? Je ne saurais même pas dire comment moi . A 14 ans , presque 15, j'ai décidé ce soudain régime improvisé il ya maintenant plusieurs mois. Quand on a quelques kilos en trop. Ce n'est pas très difficiles de tomber dasn ce genre d'engrenage, je dirais même que plus de la moitié des filles ou garçons dans ce cas là l'on essayé. Comme la plus grandes part des personnes ici. Je suis bêtement tombé dans ce jeu. Jouant d'abord avec les périodes de privations ( ne pas manger pendant une journée ou plus ) et les moments où ne pouvant m'en empécher je remangeais normalement, voir le double de ce que j'aurais normalment manger. Puis petit a petit, comme mon cas ne faisait qu'empiré de mois en mois. Je me suis mise a vomir. Vomir tout ce que je pouvais. je ne saurais dire pourquoi me faire vomir ne m'apporte aucun dégout et plutot un profond soulagement. Ni pourquoi , lors d'un voyage scolaire où une fille et moi ne nous sentions pas bien en car, les professeurs nous on demandé d'allez nous faire vomir, dehors derrière un arbre. Histoire de ne pas salir le car ! je me faisais déja vomir depuis 2 mois, et le monde nous pousse à l'anorexie. Même si je ne sais pas si je peux me considéré comme anorexique.

Je vomis certes beaucoup de repas mas en compenssasion, j'avale tout ce qui est interdit, ce qui bien sur, finis par me faire vomir deux fois plus jusqu'a sentir notre corps se crispé.

Je ne sais pas depuis quand cela dure, ni si on peux appelé cela anorexie. Tout ce que je sais c'est que sda me pourrit la vie, et que je ne vis plus sans pensé chaques instants à mon poids mon alimentation et cette envie soudaine de vomir encore et toujours un bout de ma vie.

Marion

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j'ai des tendances d'anorexique mais je ne pense pas l'etre entièrement je suis végétarien j'adore lire et écrire (meme si je fais beaucoup de fautes d'orthographe) j'ador le français je suis en 3ème là et bientot en seconde je prenais des douches glacée pour perdre du poid mais j'ai arreter j'ai beaucoup eu du mal a arreter meme si ce n'est pas agréable vous savez c'est comme un drogue on se dit maintenan tu vas prendre une douche glacée pour perdre ce que ta mangé en trop a midi .on se prépare psycologiquement avant en se répétant qu'on a besois de se forcée a sa sinon je prendrais beaucoup de kilo.je ne vous dirais pas combien je pèse ... dans ma vie il y a des haut et des bas défois plus de haut défois plus de bas...je me dit défois que j'aime trop la vie pour me suiscider et d'autre fois ou je me dit de toute manière je finirais bien un jours par me suiscider c'est évidant c'est trop dur la vie ! mais je pense etre très lache aussi sinon je ne serais plus de ce monde je m'insulte beaucoup je me répète souvent je suis un gros LARD du LARD LARD LARD ... NON NON NON !!!! je dit n'importe quoi c'est débile je ne suis meme pas gros ! je me répète souvent aussi : travail travail travail pour oublier mon maleur travail pour tout oublier travail jusqu'a en crever travail travail travail et sa ne suffi pas encore et encore jusqu'a l'épuisement encore et encore ... mais je souffre de solitude (mes amis?sont ils sinsèrent?non veulent ils m'aider vraiment?non si ils me disent de manger c'est pour que je deviène encore plus moche c'est sa hein quelle ordures ce sont de ces hipocrites mais je le sais moi et quand je leur dit : sa va? c'est pour espèré qu'ils me réponde :non sa ne va pas du tout mais il ne me font pas cette joie d'entendre sa ! je les hait ! mes parents?je les hait je les hait tous juqu'aux dernier !!!!!qui m'aime?personne et les filles qui veulent sortir avec moi?c'est pour "avoir un mek" pas parcequ'elle m'aime sa c'est sertain . elle aussi je les hait ces hipocryte tous TOUS .j'arrive maintenan a manger des yaourts mais toujours pas de poisson et encore moin de viande ...en lisan "le pavillon des enfants fous" de valérie je me suis un peut reconu en elle sauf que je n'ai pas été dans asiles pour fou pas encore sa non moi je ne me laiserais pas faire mais mon seul espoire c'est que cette asile sois "moin pire" que "ma vie" .j'ai peur des visites médicale a l'école (mais chanceux je n'ai pas fais partit des dernières personnes appeler a passer chez l'infirmière) .son livre fais partit des mes livres préférer et d'ailleur j'aime m'informé de ce que conserne cette "maladie" . je vais mieux maintenan et j'essaye de ne pas penser que la prochaine rechute ne saurais tardé car le "bonheur ne dure qu'un instant..." je me suis touours dit que j'était une personne a part je suis un peut exantrique il est vrais et je suis un des rare garçons annorexique je pourais raconter pendant des heures sur ma vie mais je doit "manger" et mes imbéciles de parents m'appele en hurlant fier comme avant chaque repas de pouvoir avoir l'occasion de me faire manger (enfin c'est se qu'ils pense...)

David (DaViD-N- @ hotmail . com)

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J'avais 23 ans quand, émerveillée par une amie a,norexique je décide après mettre mariée de perdre quelques kilos avant de faire un bébé. Et là c'est la spirale infernale qui commence. En quelques mois je sombre dans l'anorexie. Plus de sucre, plus de matière grasse; plus de féculents. Rapidement je passe de 55kg à 38kg pour 1,66m. Mon entourage s'inquiète, moi pas. Je me sens emplie d'une force intérieure hors norme. Je m'applique à faire de bons petits plats très calorique à mon entourage inquièt. Puis un jour je croise le docteur Jean Philippe Roy qui s'intéresse aux cas comme moi. Il me propose un internement dans une clinique spécialisée à Besançon. J'accepte d'y rencontrer un spychiatre qui me fera fuire à grands pas devant la rigueur du mode de "remise en état". Puis insidieusement je connais les crises de boulimie et me fais vomir après. Cela devient vite infernale, j'en fais à longueur de journée du matin au soir avec prise de laxatifs. Mon index droit est marqué par les crises de vomissements à volonté. La nourriture m'obsède, je ne pense alors plus qu'à me remplir pour mieux me vider. J'ai une petite rémission en 93 où à 38kg je parviens à me trouver enceinte de ma fille. Je prends alors conscience que pour donner la vie il faut que je me réconcilie avec moi même. Je ne prendrais que 9kg perdu en une semaine après l'accouchement. Puis en 96 deuxième enfant mon fils qui me fera à nouveau basculer dans l'anorexie sexuelle puis mentale. A présent j'ai 51 ans et je souffre toujours de graves problèmes nutritionnelle. Je ne suis pas guérie. Il y a 15 jours ma petite soeur Véronique agée de 43 ans s'est pendue suite à ses problèmes d'anorexie. Pour ma part je suis suivie tous les 15 jours par un psychiatre et suis sous traitement lourd pour parvenir à supporter la vie........

Patricia ( bagote @ free . fr)

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J'ai 16 ans. Et je mesure 1.65 pour 42 kilos. Et pourtant, je voudrais etre plus mince. Mais je n'ai jamais ete grosse, meme ma soeur de 2 ans plus petite que moi est meme poids pour une taille un peu plus petite. Mais le probleme c'est mon degout de la nourriture, je ne peux pas voir ou entendre quelqu'un manger ou boire a cote de moi, manger apparait a mes yeux comme une perversite sexuelle. Je n'accepte pas mon corps non plus, etant tres plate je mets a longueur de journees les tshirts de mon frere et je me trouve alors coincee, pourquoi ne suis je pas restee dans mon corps d'enfant? Cela fait deja 5 jours que je ne me nourris plus que d'un yahourt nature 3% graisse chaque matin et puis plus rien jusqu'au soir et demain je jeune pour des raisons religieuses. Pourquoi est ce que mes parents ne m'ecoutent pas ? Je sais que tout ca est a cause de mon pere car il mange trop - enfin je trouve- je suis degoutée de ce que je dis moi meme car il m'aimd ainsi que ma mere, mais... Quelques remarques qu'ils m'ont dits en blaguant n'ont pu etre oublies: sur mes pseudos grosses fesses et mon visage bouffi. C'est faux, je parais trois ans de moins que mon vrai age et c'est beaucoup a l'epoque de l'adolescence, mais... Quand donc serais comprises ?

separateur

Bientôt une année que j'ai sombré dans l'anorexie. On commence par limiter la nourriture, on mange de moins en moins, on finit par jeuner. Puis un jour, la faim vous rattrape, cette nourriture vous attire. On s'aventure dans le placard dans le frigo, on mange tout ce qu'on trouve, puis on le regrette. On entend cette voix que j'appelle pour ma part Ana. Elle me fait vomir tout ce que j'ai ingurgité. Doigts au plus profond de la gorge, agenouillée devant ces toilettes, je vomis tout. Je vomis ma haine, ma colère, ma souffrance.

Depuis ce jour, tout a basculé. Je ne contrôle plus rien. mais ai-je jamais contrôlé? Je ne le pense pas. Mais en jeunant, j'avais l'impression de contrôler quelque chose.

Commence la descente aux enfers. Je ne mange plus, ou alors le peu que je mange ressort.

Dégoutée de la vie, dégouté de moi-même. Enfance douloureuse, parents qui se disputent, moi qui défend ma maman, reçoit les insultes de mon père. Je prends tout sur mes épaules. Jamais je ne pleure. Je n'ose pas, ma maman pleure déjà, je ne veux pas lui faire encore plus de peine.

Au fil des années, ma carapace grandit. Elle se renforce. Atteinte de diabète depuis l'age de 5 ans et demi, je me gère, je me pique toute seule. Trop vite je grandis, trop vite je deviens mature. Je ne suis pas comme ces autres enfants à jouer, à manger quand bon leur semblent. Moi, je dois manger à des heures régulières, je dois me piquer. Interdit les sucreries.

Je grandis mais beaucoup trop vite. Mon enfance est courte. J'apprends vite ce qu'est la vie. La situation avec mon père ne s'arrange pas. Les insultes pleuvent.

Jusuq'au jour de mes 15 ans, ils décident de divorcer. quel soulagement pour moi. Ce fut quand même dur. Habituer à ces disputes, a voir mon père, je ne le vois qu'un weekend sur deux. Je l'aime malgré ma haine contre ces insultes.

Une année passe, avant ce jour horrible. Une immense dispute éclate, il me dit une phrase que je n'oublierai jamais. Depuis ce jour, je ne veux plus le voir.

C'était au mois de janvier.

La mutilation devient pour moi un échappatoire. Elle me soulage.

Mois de novembre, il me demande d'aller chez une psy avec lui pour entamer une thérapie pour nous aider. J'accepte car la petite fille en moi espère que son père a changé.

Mais ce fut un désastre, cette thérapie. Il nia avoir insulté ma mère et moi. C'en était trop pour moi.

Le lendemain, cette voix arrive, douce, gentille, réconfortante. Ne mange plus, jeune.

Depuis ce jour, je suis anorexique. Sois je mangeais mais je vomissais sois je jeunais.

Le sport j'en faisais beaucoup trop. Je perdis du poids.

Le médecin voulut me mettre a l'hopital. Je n'avais pas d'autres choix. Je passerai 4 mois dans cet hôpital. Ils m'ont fait reprendre du poids mais le mental n'a pas suivi. A peine sortie cette été, je recommence tout. Mais cette fois, je fais des crises de boulimie.

Je n'arrive pas à gérer la nourriture.

L'école recommence, je m'accroche, mais je ne mange plus ou alors je vomis. Même la salade ressort.

Hier, je vais à la bibliothèque de l'école et je tombe sur le livre du pavillon des enfants fous. Je lis le résumé, il me plait. Je sais tout de suite que je vais le lire et que je vais me voir dans ce livre. J'adore lire et encore plus les autobiographies. Je le commence, je me vois moi, dans cet hôpital, je ressens ce qu'elle ressent. J'ai les larmes aux yeux. Là je n'ai pas encore fini de le lire, je l'ai commencé hier. Je décide d'aller voir sur le net qui est Valérie Valere.

Je tombe sur se site, je décide de raconter mon histoire. Voilà une histoire de plus d'une fille de 16 ans atteinte d'anorexie.

Quand j'ai lu que Valérie était morte, cela m'a fait un choc.

Je vais lire tous ces autres livres.

Merci de m'avoir lu. Et curage a toutes les personnes atteintes de tca et aux autres qui sont mal dans leur peau.

Nany ( flo-flo25 @ hotmail . com )

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Tout a commencé a la mort de mes grands parents qui m'ont élevées j'avais 14ans , car je ne me suis jamais entendu avec mes parents , ma mére est une femme orgueilleuse , jalouse , trtrés autoritaire et qui plus est a fait et fait toujours de préférece entre ces 3filles , mon pére subit tout ca , mafois ca a l'aire de lui convenir puisque ca fait 32ans qu'il la supporte . Quand a moi je ne suis pas devenue annorexique par plaisire ou pour suivre la mode , non , je le suis devenue a mon dépends au départ c'était la seule chose que je métrisais dans ma vie si triste , si misérable ,je pesais 45kg.

Pour mes parents j'etais l'ane de la famille le calvaire comme le disais ma mére , enfin bref je n'étais qu'une merde a leurs yeux donc je n'est jamais forcée pour bosser mes cours ,se qui ne ma pas aider toutes les connaissances mais aucun diplomes c'est a mourire de rire , en plus de l'annorexie il y a eu 4 tentative de suicide qui n'ont rien données c'était un appel au secours que je lancais . A l'age de 18ans j'ai rencontré un garcon qui je le croyais m'aimais donc l'annorexie a commencer a passée , j'ai trés vite déchantée , car ce garcon du jours ou nous avons vécu ensemlble me violais reguliérement et me battais pour trois fois rien le plus drole dans tout ca c'était que pour moi cela me semblais normale de prendre des coups car dans ma propre famille avec mes parents cela était fréquent donc je me disais " c'est normale t'as méritée " . Au bout de deux ans j'ai pue le quitée avec un effet boum rang de l'annorexie je uis passée a la boulimie suivie quelque mois aprés d'annorexie en même temps . C'est l'annorexie qui a prie le dessu pendant 5ans puis j'ai rencontré un garcon le coup de foudre , ma mére se méttant en travers de ma relation par siimple jalousie m foutue a la porte avec lperte et fracas , mon copin ma en mennée chez des amies a lui qui etaient ropriétaire d'un hotel , et bien ces gens là m'on drolement aider car de 50kg que je pesait je me par bien ètre je me suis retrouver a ne pesé plus que 32kg en l'èspace de 4mois , mes muscles , mes nerfs ,ma condition phisique n'était plus en bonne forme , le atron de l'hotel me voyant plus arrivée a bouger et hurlée de douleur etaitpartie chercher un docteur qui a mis le doigt sur ma maladie et hope hospitaliser pendant je ne sait combien de temps pour réaprendre a manger moi je m'en foutais je voulais mourire , il fallias juste qu'on me foute la paie , mon copain ma parler et là un declique c'etait passe j'ai recommencer a manger petit a petit en beaucoup de temps mais je suis arrivé et m'en suis presque sortie car cela n'est jamais fini avec ces démon qui sont dans votres têtes et qui vous pousses dés qu'un groos strèssest là . L'annorèxie peut faire de gros dégat sur l'organisme ,moi j'ai eu du male pour avoir des enfants ,j'ai les muscles et les nerfs attrofiées , et toujours ces démons que je combats . Enfin aujourd'hui je sui maman de deux petits bous de choux Guillaume qui A deux ans et Valentine 12 mois l'annorexie etait partie a la naissance de mon fils et de ma fille , puis là au mois de juillet un évènement a tout fait revenir a la surface , une dispute violente avec ma belle famille du moins avec les soeurs de mon conjoint ,ca me fait peur car je n'arrive plue a manger grand chose je maigrie a vue de nez je suis a bout de force car je me bat au quotidient pour ne pas y replonger je n'ai pas le droit de retomber dans cette annorexie de merde car les spécialistes m'ont dit que cela pouvait ètres dangereux au vue de la premieres fois ou l'on m'a sauver .Je controle que cas car mon conjoint ne dit rien , ne me defent pas et ne defents meme pas ces enfants quand elles osent s'en prendrent a eux . Ils n'ont pas demander tout ca et moi cette annoreie j'en veut plue j'ai trop souffert , je me bat mais a quel prie ? au prix de ma vie POUR VIVRE HEUREUSE.

Azuar Celine ( celine . azuar @ club-internet . fr )

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Une enfance et une adolescance assassinée par un " père " violent, ce qui m'a valu plus de 16 mois en CHP après un coma suite à une tentative de suicide étant maniaco-dépressive, suicidaire, annorexique et Borderline. Je suis sortie de mon dernier CHP le 08.08.08, à Bertrix, avant ça, j'étais à Lierneux, aux Mélèzes, avant ça, j'étais au CPD pour la troisième fois, avant ça, j'étais à l'Agora, avant ça, j'étais au CHU et avant ça, j'étais à la Citadelle. Mes plus traumatisantes ont été les Mélèzes, pas évident de rester attachée au lit pendant quatre jours et à l'Agora, pas évident de rester enfermée deux mois dans une " chambre " où il y a juste un lit, un wc et une caméra de surveillence.

Aujourd'hui, je vais un peu mieux mais rien n'est encore rose, de plus, 16 médicaments par jours, ça nous bousille le cerveau, le plus dure est de s'en séparer car on en veut toujours plus, sans oublier que ça fait 17ans que je vis dans une maison insalubre, ...

Les gens disent comprendre mais seules les personnes qui sont passées par là peuvent réellement comprendre en réalité et quand au psychiatres, ils sont plus fou que nous je pense !!

Actuellement, je fais 36kilos pour 160cm, et je suis bien contente d'être comme ça car les anti-dépresseurs et autres ordures m'ont faite montée jusqu'à 65kilos car ces merdes-là ouvrent beaucoup l'appétit !!

Tout ça pour dire que les personnes qui se pleignent parce qu'elles n'ont pas le dernier modèle de gsm, parce que leur père leur dit de rentrer à X heure ou autres conneries du genre me répugnent !!

Je garde espoir de m'en sortire un jour et c'est ce que j'espère à tout le monde ici en espérant que vous allez trouver votre voie !!

Merci aux personnes qui ont pris la peine de lire ceci.

Pascale,
17ans,

Belguim.
http://vivre-et-non-survivre.skyrock.com

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J'ai envie de vous parler, de vous raconter. Ce ne sera pas marrant loin de là, je vais revenir sur un moment qui ne fût pas très glorieux dans ma vie. Mais j'ai besoin d'en parler, besoin d'expliquer aux gens. J'ai fait du mal autour de moi juste comme ça. Le propre même de mon problème c'était de ne pas reconnaitre que j'étais malade, de ne pas accepter que j'avais besoin d'aide. Je n'avais que 12ans lorsque ça à commencé à me ronger, peu à peu. De l'aide, j'ai eu la chance d'en trouver. La chance d'avoir une famille et des amis soudés une médecin et une psychiatre pour m'aider et pour me faire aller mieux. J'avais beau le nier j'avais bel et bien un problème avec mon poids, j'étais MAIGRE et non MINCE comme je le pensais. Le problème c'est que je ne me rendais pas compte de comment j'étais de ce cadavre qui marchait et essayait de vivre. J'avais cette petite bête dans ma tête, cette petite voix intérieure qui m'empêchait de manger. Et moins je mangeais mieux je me sentais. Mais a force de ne pas manger pendant 2 ou 3 jours de suite faisait que quelques jours après j'allais m'empiffrer, manger n'importe quoi tout ce que je trouvais, c'était mon corps qui me le réclamait. Et puis on s'habitue peu à peu a cet état de jeûne. Le problème c'est QUE TOUT ÇA A DES RÉPERCUSSIONS SUR LA SANTÉ. J'ai arrêté de grandir, j'ai eu des problèmes de malaises . . . et j'en passe. Des allers retours à l'hôpital, je n'ai pratiquement pas eu de 2nd trimestre pendant mon année de 4e. Je fermais les yeux sur une évidence. J'étais tellement mal. J'avais 12ans au début et je détestais le monde qui m'entourais, j'en avais peur et là où est le paradoxe c'est que j'avais des amis, seulement je jouais un rôle et ne montrais rien. J'étais comme transformé, une autre personne sûrement. Je connaissais mon texte sur le bout des doigts. Ça va ? Bah oui ça va tout va bien voyons.

Et puis un jour je me suis rendue compte de mon état, je me suis rendue compte de mes cotes saillante, que si l'ont voulait me faire une radio nous n'avions même plus besoin de rayons X. J'étais MAIGRE et j'étais MOCHE. Ce n'était pas comme le voudrait le vieux cliché, pour ressembler à un mannequin. C'était pour moi un moyen plus doux de m'auto-détruire que de sauter d'une fenêtre ou de me taillader les veines. Maintenant j'essaye de grossir et je peux dire que ça fait depuis peu que je vais mieux, depuis peu je réapprend le plaisir de manger. Même si j'ai peur, peur avant un repas, quand je vous vois manger les mâchoires qui s'ouvrent qui se ferment, qui s'ouvrent. J'en ai peur. J'essaye tout le temps de faire des efforts et de manger ne serait ce qu'un petit peu. Mais oui maintenant je galère. Et je regrette mais d'un coté je ne peux pas m'en vouloir, j'étais malade, maintenant je me soigne, et depuis peu ça va mieux. Seulement quand vous allez mal il y a toujours des gens pour vous enfoncer, et là je vise en partie le personnel de mon ancien collège qui au lieu de m'aider se sont infiltrés dans ma vie, entre l'infirmière scolaire qui téléphonait chez moi tous les jours pour faire des bilans de ce que j'avalais à mes parents, les surveillant qui regardaient ce que je ne mangeais pas à la cantine, les moments dans le bureau de la CPE. Oui ce n'est pas eux qui m'ont aidés à aller mieux bien au contraire. Je vise aussi ceux qui me demandais des détails: les DIS MARIZA EST CE QUE C'EST VRAI QUE TU TE FAIS VOMIR ? vous ne pouvez pas savoir à quel point ça fait mal. Le passé reste le passé, il faut parfois en parler, comme aujourd'hui j'ai envie que les gens sache, que C'EST UNE MALADIE et ce n'est pas une folie douce adolescente qu'il faut prendre à la légère.

(partie d\'article sur mon blog)

Mariza
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Je suis anorexique, depuis plus de deux ans, pendant tout ce temps, mon corps et mon esprit n'ont jamais pu se mettre d'accord.Il y a deux personnes dans une seule âme, je suis mon propre enemie.

Jamais je n'étais descendue aussi bas, jamais je n'aurais crus que ça puisse être possible d'en être à ce stade.Je suis déjà passé par l'hyperphagie, la boulimie vomitive, puis l'anorexie boulimie et maintenant me voilà dans l'anorexie.

Les repas m'effrayent, je ne peux m'empécher de calculer dans ma têteles calories et c'est sui dur de décider si il vaut mieux que je prenne un yaourt nature ou un yaourt allégé,je note tout ce que je mange.Si je dérape je mange moins le lendemain, ou je me punis par la mutilation.

Je hais mon corps tout entier, même le toucher m'est issuportable, je me douche dans le noir et je pleure en me voyant dans le miroir.J'ai peur, mais peur de quoi? De moi?Une chose est sure, je n'ai pas peur de mourir.

Je commence à ressentir les effets de la maladie,je n'arrive plus à manger,j'ai froid, mal aux dents, à la gorge à force d'avoir vomis, je m'isole, je suis tellement fatiguée que je ne peux faire que 50 pompes tous les soirs et matins au lieu de 100,j'ai des abscences et ma mémoire me joue des tours.Parmis toutes mes amies il n'y en a que très peu qui continuent à me soutenir réellement, beacouop ont abandonné, disant que je ne faisais pas d'efforts, que je ne pensais pas aux autres ou qui en ont tout simplement eu marre de voir que leur paroles ,ne servait à rien.Mais j'ai renoncer à leur expliquer parce que de toute façon tant que tu ne l'a pa vécu tu ne peux même pas imaginer.Tu es dans un état et tu n'arrive même pas à te raisonné, tu ressens une tristesse et un vide ineffable et tu as l'impression que même la pire des choses qui pourrait te tomber dessus, ne serait rien à côté de ce que tu resens actuellement.

C'est l'écriture qui m'a sauvé, et àquoi je me suis acroché, j'ai toujours eu du mal à m'exprimer par oral,en revanche les mots coulaient tout seuls.

J'ai lu énormément de témoignages sur l'anorexie et la boulimie et j'ai décidé de tenter ma chance d'écrire moi aussi mon histoire, et une édition a accepter de publier mon livre.Il sera prêt dans quelques mois,je suis fière mais j'ai peur du bruits que ça fera.Mais après tout ça permettra au moins à certaines persones d'ouvrire un peu les yeux sur ces maladies qu'il ne faut pas négliger.Je vous fais part du titre si jamais vous le voyez en rayon un jour "On est l'autre de quelqun"

Lundi, je pars à la Clinque Saint Vincent de Paul à Lyon,après de long mois de souffrances, j'ai enfin décider de m'accorder une prise en charge, je ne pouvains continuer comme ça, mes parents ont enfin réalisé ce qui se passait, alors que tout ce temps j'ai eu fdroit aux reproches, disputes, indifférences et incompréhensions.J'ai peur,plus de la guérison que de la maladie, la maladie on la connait, la guérison ça nous est encore inconnu et l'inconnu, ça fait peur.

Je souhaiterais rencontrer des persones qui ont aussi vécu ce parcour et puis créer de liens fort avec elle.Beaucoup de mes amies atteintes de tca ossi sont des amis du net, mais l'amitié est la même voir plus forte.

Quand on ne se conais pas mais qu'on est dans la même merde, il y a quelque chose qui se noue, qui rapproche et qui crée de super amitiés.

C'est un moment de ma vie où j'ai vraiment distigué mes véritables amies, ceux sur qui ont peux compter dans les pires situations, et il y en a mois qu'on ne le crois, mais j'ai rencontré des gesn formidables sur le net et je leur envois tout mon soutiens.

Si vous en avez l'occasion, passez sur mon blog me laisser quelques commentaires d'encouragement,une de mes amies se chargera de les valider.Je sais pas combien de temps je rest à la Clinique et comment ça se passera, j'ai très peur, mais maintenant, jen epux pas retourner en arrière.

Je vous souhaites à toutes et à tous un bo courage et une bonne guérison et surtout accrochez vous !!

Fatou Lafollie Horat.

Email: african.girl @ hotmail . fr

URL: http://mon-double-et-moi.skyrock.com

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Ma petite soeur a toujours été mince.

J'ai toujours été normale. Des formes qui se développérent en cm2, j'exhibait avec fierté ma petite poitrine qui commencait à émerger.

Puis au collége, je pesais 48kg pour 1m58, un poids tout a fait normal, mais qui m'assurait une poitrine plutot ronde, convoitant le regard des garçons. J'étais désirée, un peu trop peut etre. Cela a du m'effrayé.

alors j'ai commencé un petit régime afin de perdre quelques kilos. Au début c'était arreter les grignotages, puis ensuite plus de desserts, puis plus petites quantités.

Au lycée fin 2nde, je pesais 46kg, mes amies qui m'avaient vu maigrir s'inquiétaient pour moi, mes parents aussi. Mais rien de plus.

Là je commençais à diminuer trés sérieusement les repas, voir même à en sauter.

Puis plus de viande, et je maigrissais encore.

mes parents m'ont emmené de force chez le médecin début de la classe de 1ere. Verdict : 44kg. Mes parents qui pensaient toujours que j'atais à 48 ont eu un choc.

La médecin m'a dirigé vers un psy spécialiste des TCA. Il a mit des mots sur mon probléme : anorexie mentale.

Je me suis effondrée, mes parents aussi.

Il m'a mis dans un réseau pour les TCA, là bas on me proposait des soins ambulatoires : relaxation, psychomotricité, thérapie individuelle, de groupe et familiale.

Mais de mon côté je continuais mes bêtises.

Plus de féculents. Plus de laitages.

Rien que des légumes et des fruits, en trés petite quantité.

40kg. Sous anti dépresseurs.

Des menaces d'hospitalisation si je perdais plus. Des pesées chez la médecin qui me rendaient malade. Puis quelques kilos repris sans trop le vouloir: 43kg.

Et depuis je stagne à ce poids, en restriction permanente, me bourrant de laxatifs à m'en bousiller l'estomac. Je n'ose pas imaginer mes carences, mais mon organisme résiste, pour combien de temps encore ?...

Je veux m'en sortir mais maigrir est encore plus fort que tout.

Quand je ne mange pas je me sens forte, vide mais la tête pleine de fierté.

Je n'arrive pas à exprimer mon mal aux autres mes amies ne m'ont jamais vu ni en colére, ni pleurer, alors je veux me servir de mon corps comme médiateur, comme porteur du message "je vais mal".

Je veux que les gens comprennent ma souffrance d'un simple regard, que je n'ai pas à le leur dire, car parler de ses souffrances c'est trop dur. Ce n'est pas moi. Moi aux yeux des autres je suis l'optimiste toujours souriante et de bonne humeur.

Je n'ai pas le droit d'aller mal.

Et pourtant si ils savaient...

Cassandre

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J'ai trente-et-un ans et je suis anorexique... La plupart d'entre vous êtes beaucoup plus jeunes, alors saisissez tous les moyens qui sont à votre portée (psychothérapie, psychomotricité, hospitalisation s'il le faut) pour vous en sortir au plus vite. J'ai été comme vous et je m'en suis remise deux fois. La première fois, j'avais vingt ans. Cela faisait des années que je me privais un peu pour rester mince mais cette fois là, j'avais décidé d'arrêter de m'alimenter pour mourir doucement. Je ne peux pas dire ici pourquoi mais c'était la fin. Anorexie restrictive. J'ai été hospitalisée, j'étais à 33 kg pour 1,66. Je vous évite les détails. Mais grâce à ma volonté de revivre et l'aide des antidépresseurs, je suis remontée rapidement. Ensuite je vivais plutôt bien en régime haricot vert quand même mais mon poids ne mettait pas ma santé en danger ; j'ai tenu jusqu'à ce que dans mon boulot ça se passe mal, je suis harcelée par mon patron. Déclic, j'arrête de manger mais je découvre les vomissements. Je ne mangeais que des aliments pauvres en calories que je vomissais de suite, consciencieusement. Sur deux de boîte, j'ai fais un an en arrêt maladie pour dépression. Je démissionne et ça va mieux, je reprends du poids. Pendant cinq ans je n'ai plus eu de problèmes alimentaires, ils se sont tus... Je menais une nouvelle vie malgré un équilibre précaire. Toutes mes « crises » anorexique c'est-à-dire entraînant une chute grave du poids sont dues à la dépression pour mon cas.

Et puis pour mes trente ans je ne sais pas ce qui se passe, ça ne va plus avec mon ami et on se sépare après sept ans de vie commune, c'est la dépression de nouveau... Mais là, c'est plus insidieux. Après une hospitalisation en clinique de cinq mois, la dépression semble guérie. Mais je n'arrive plus à reprendre mes kilos. Je me pèse sans arrêt, je fais semblant d'oublier des repas, je m'impose des restrictions alimentaires idiotes mais c'est ainsi, je n'y peux rien. Peut-être que je suis passée à l'anorexie adulte, et que je ne guérirai jamais, je ne sais pas, là je pleure, je n'en peux plus... Ma tête gouverne tout, mon esprit malade ne pense qu'en chiffres et en calories. Une nouvelle dépression, hospitalisée deux mois et demi. Je suis sortie il y a quatre jours et j'ai peur. Mon esprit se bute, je voudrais bien avoir quelques formes, me mettre en short mais je suis maigre et je ne tiens pas à m'exhiber. Mais en même temps je bataille entre balance, repas stressants, sensations d'estomac lourd, envie de tout foutre en l'air et tout vomir...

Je ne suis pas guérie mais j'ai bon espoir avec l'été qui arrive, un peu de soleil dans le corps et l'esprit. Je guérirai mais je sais que l'anorexie est une addiction et que quand on y a touché une fois, on peut remettre en route l'engrenage trop facilement. S'aimer soi-même, être douce avec son corps, aimer vivre... Je vous le souhaite et me le souhaite.

Merci de tout c?ur de m'avoir lue, courage, courage à toutes, nous sommes des s?urs...

Miren

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Bonjour,

Je ne sais pas si je suis concernée car je ne suis pas anorexique. En revanche, j'ai voulu déposer mon témoignage car j'ai énormément de points communs avec Valérie Valère.

J'ai 18 ans, et tout comme elle, je ne veux pas grandir (on appelle ça le Syndrome de Peter Pan, de nos jours).

Je me considère encore comme une adolescente, voir même comme une enfant.

De plus (même si depuis quelques temps, je me sens un peu mieux), je suis dépressive depuis l'âge de 13 ans. Je souffre de dépendance affective, ce n'est certes pas la même maladie que l'anorexie, c'est une maladie beaucoup mois connue, mais qui vient également d'un manque affectif et pouvant avoir des conséquences aussi dévastatrices que l'anorexie.

D'ailleurs, cette maladie m'a conduite à l'automutilation (pendant quatre ans, je me suis auto-mutilée jusqu'au sang le bras, les jambes, et même le visage) ainsi que, comme Valérie Valère, à l'hôpital psychiatrique...

J'ai même failli tomber dans l'anorexie, en 2008, vers mes 13-14 ans, je ne mangeais presque plus rien.

J'ai été internée pendant deux mois & demi dans l'hôpital de ma ville, chez les adolescents.

Ayant récemment lu "Le Pavillon des enfants fous", cet endroit n'était pas aussi horrible que l'hôpital psychiatrique où a été internée Valérie, mais il n'en reste pas moins que j'en garde un très mauvais souvenir.

Contrairement à Valérie, j'ai aussi cédé plus vite. Quand une infirmière me disait à un repas : "peut-être que ça t'intéresse de refaire un malaise ?" ou "Tu sortiras pas de table tant que t'auras pas fini ton assiette", c'était dur, très dur, je pleurais, mais je me forçais à manger.

Un jour, je pleurais et une infirmière m'a dit : "je veux bien que tu sois triste, mais pas que tu sois triste 24h/24, arrête ton cinéma !"

Euh, elle croyait que j'étais où, en colonie de vacances ?!

J'ai encore des exemples de ce genre...

J'imagine que si j'avais lutté comme Valérie Valère, elles auraient pu être encore plus cruelles et me contraindre également à l'isolement !

J'étais également shootée aux médicaments, alors que je n'étais qu'une gamine.

Bref, que de mauvais souvenirs !

Comme Valérie Valère, j'ai fait semblant d'aller mieux pour sortir de l'hôpital.

En juin 2009, j'ai appris une nouvelle terrible à propos de la dépendance affective et j'ai bel et bien failli être ré-internée en hôpital psychiatrique =/

J'ai souffert, souffert, souffert le martyr pendant plus d'un an et de mi. J'ai redoublé ma troisième.

En faisant un transfert sur une autre personne qui m'a redonné un peu de confiance en moi, je suis tout de même parvenue à obtenir mon brevet et à passer en seconde générale.

Seulement, mon père continuait de me maltraiter psychologiquement (la dépendance affective que j'ai développé vis à vis de mes profs vient de mon enfance : quand j'étais petite, je souffrais d'une timidité maladive, voir même de mutisme sélectif. A cause de ça, j'étais le souffre-douleur de ma classe. Tous mes camarades me frappaient, m'insultaient de tous les noms, me volaient parfois mes affaires et ma nourriture à la cantine. Mes parents n'étaient pas au courant, mais au lieu d'essayer de m'encourager à vaincre cette timidité, ils m'enfonçaient, me disait que j'étais sauvage. Mon père me disait que j'étais folle et que j'allais finir enfermée, il me maltraitait psychologiquement.

Résultat : Dépendance affective, dépression ET enfermement (et oui, il avait raison, j'ai effectivement été enfermée ! Pas parce que j'étais timide, mais parce que personne ne m'a encouragé à vaincre cette timidité.

Quand on est souffre-douleur et qu'on ne reçoit aucun soutien, aucun encouragement, on souffre d'un terrible manque affectif et on s'accroche à une bouée à la première personne qui nous prête de l'attention !

Et quand cette personne fuit, nous abandonne ou nous rejette, c'est la descente aux enfers...

Voilà ce qu'il m'est arrivé...

A une période, j'allais un peu mieux, vers le milieu de l'année 2010. Car je n'étais plus totalement d'une seule et unique personne, mais de deux à la fois (ce qui "diminuait" donc la dépendance). La nouvelle prof que j'aimais m'aidait à supporter l'absence de l'autre.

Et puis, plus le temps a passé, plus je me suis accrochée à elle et ça a été la descente aux enfers ! Je suis devenue terriblement jalouse de ses enfants, au point de me scarifier jusqu'au sang lorsque je voyais son fils qui était dans le même lycée que moi.

A la fin de l'année, elle m'a rejetée. Une torture.

Je voulais me tuer, me tuer, me tuer.

A cause de ma dépression, j'ai fini par totalement arrêter mes études =/

Je n'ai pas mon bac, je n'ai que le brevet, et je ne fais rien du tout depuis près de deux ans (enfin si, j'écris : voilà encore un point commun avec Valérie Valère. Comme elle, je rêve de devenir une écrivaine. Comme elle dans "Le Pavillon des enfants fous", je rêve de raconter ma vie et de dénoncer la haine que je ressens envers les psychiatres.

Mais mon mal-être m'empêche parfois d'écrire, et pour écrire, il faut beaucoup de concentration. Je pense que j'ai du talent, j'ai d'ailleurs remporté le 1er prix d'un concours de nouvelles, mais en tout cas, je n'en ai pas autant que Valérie, c'est sûr).

Finalement, ma prof a accepté de me reparler jusqu'à ce que je fasse des bêtises au mois de septembre. Je l'ai harcelé (non pas dans le but de lui nuire, mais parce qu'elle me manquait, vous savez, c'est dur la dépendance affective, dommage que ce soit un sujet tabou !)

Alors, elle m'a rejetée. Elle m'a dit des phrases qui m'ont cruellement blessée.

Résultat : j'ai avalé 29 comprimés de Xanax, je voulais tout oublier et je me suis retrouvée dans un hôpital psychiatrique !

L'hôpital psychiatrique de ma ville. Aux urgence, ils m'ont attachée un bras alors que je n'étais même pas violente : quelle honte !!!

Et puis, comme je suis majeure (et dans cette société à la con, majeur signifie adulte !),ils m'ont transféré dans le service de psychiatrie adulte de ma ville. Une horreur.

Les lieux étaient très sinistres, très lugubres. De plus, il n'y avait AUCUNE jeune fille de mon âge : tous avaient entre 30 et 70 ans. De plus, ils avaient des pathologies beaucoup plus graves que la mienne : certains bavaient, ne parlaient pas, ne comprenaient rien à ce qu'on leur disait, avaient les yeux qui tournaient, n'étaient pas lucides etc, bref ils me faisaient très peur !!

En clair : Ce ne sont pas du tout les fous qui sont dans les hôpitaux psychiatriques.

Non, c'est l'inverse : c'est l'hôpital psychiatrique qui REND fou !

Si j'étais restée là-bas, soit je serai devenue complètement folle, soit encore plus dépressive, soit j'aurai tenté de trouver un moyen de me tuer là-bas.

J'ai également oublié de préciser qu'ils me donnaient 50 gouttes de Tercian, soit-disant pour "m'apaiser".

Résultat : Malaises, vertiges, mal à respirer, chute de tension + 2 ECROULEMENTS DANS LES COULOIRS !!!

JAMAIS je n'ai fait de malaises aussi terribles de toute ma vie, jamais !!

Mais j'étais obligée d'accepter leurs médicaments de merde. Sinon, ils me l'auraient injecté dans les fesses et m'auraient peut-être mis en chambre d'isolement !!

De plus, il n'y avait strictement AUCUNE activité, on ne faisait RIEN du matin au soir.

C'est clair que c'est en ne faisant RIEN du matin au soir que je vais cesser d'être obsédée par une personne, pff.

Bien évidemment, c'est le contraire qui se produit : ces pensées ne peuvent que s'accroître ! Plus tu es seule, isolée à ne rien faire, plus tu penses à ce qui te perturbe, étant donné que tu n'as même pas la possibilité de te changer les idées !

Comme pour les anorexiques d'ailleurs : plus on les soumet à l'isolement, plus elles sont obsédées par leur poids !!

Et quelle idiotie de les considérer guéries une fois qu'elles ont atteints 10kg. L'anorexie est avant tout une maladie de l'âme.

Ces psychiatres me considéreront aussi guéries quand j'aurai cessé d'être obsédée par cette prof, alors que c'est faux, puisque cette obsession ne vient pas de nulle part, elle vient avant tout d'un manque affectif...

Comme Valérie Valère l'a écrit : "Ils laissent sortir mon corps, mais mon âme reste enfermée entre ces murs de fous" (quelque chose comme ça)

Je fais passer le même message que Valérie Valère : je les déteste, je les hais, ils sont inhumains, il n'y a pas de mots...

Voici un reportage de l'hôpital psychiatrique de ma ville : http://www.ubest1.com/?page=video/14917#null

C'est un service voisin de celui où j'ai été hospitalisée. Je n'y suis restée que 4 jours, et j'ai vécu un enfer.

Alors, j'admire franchement Valérie Valère qui a réussi à tenir 4 mois !

Un message pour toi Valérie, je ne sais pas si tu peux me lire, mais de là où tu es, j'espère que tu vas mieux et que tu es enfin heureuse, car tu le mérites.

Une jeune fille de 18 ans, ayant également souffert d'un mal de vivre.

Audrey Borg
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Bonsoir a tous, j'ai décider d'écrire aujourd'hui pour vous racontez pourquoi ou plutôt comment je suis devenue anorexique puis boulimique.

Tous d'abord je tiens a m'excuser pour les fautes de frappes et d'orthographe mais je ne suis pas française cela fait que 5 ans que je vie ici.

Donc commençons à 15 ans lors d'un stage professionnel en école maternel je mangeait a la cantine de l'école le midi gratuitement vue que j'y travailler la journée. Puis sans pouvoir expliquer mon ventre c'est mis a gonfler des que je mangeait des choses un peut "grasses" j'ai donc prévenue ma mère qui m'a donner des médicaments pour la digestion seulement voila j'avait encore mal! C'est a ce moment la que j'ai commencer a réduire mon alimentation pour éviter ce mal ce qui marcher vue que les douleurs survenaient uniquement lorsque je mangeait...

Puis rapidement je perdit du poids je faisait alors 58 kilos pour 1m67 et je n'avait jamais eu de complexe! Rapidement les gens on commençaient a me dire "dit donc tu as perdu vachement de poid" et a force j'ai décider de me peser (ça ne m'arrivait jamais parce que je m'en ficher) et la verdict de la balance 49.5 kilos! Imaginez ma surprise quand même 49.5 kilos pour 1m67!!!

J'ai donc décider suite a ça de me regarder dans le miroir et je me trouver jolie on voyaient mes os c'était beau mes cuisses toutes fines qui ne ce touchaient pas. Malheureusement mes soucis d'estomac ce sont réglés grâce a de nombreux traitements et pour reprendre du poids j'ai donc pris des compléments alimentaires.

C'est la que tout a basculer, en me repesant 2 mois plus tard et en voyant le 57.5 kilos apparaitre sur la balance: on ne voyaient plus mes os, les hanches étaient encore plus dessiner la graisses dépasser de mes pantalons sur les cotés et mes cuisses ce touchaient a nouveau! C'est alors que j'ai décider de ma battre jusqu'à arriver a 49.5 le poids qui était pour moi le poids parfait j'ai longtemps jonglé entre 52 et 55 kilos pour maintenant 1m70 et cela me détruise de ne pas réussir a descendre en dessous c'est la que la boulimie est apparue je manger uniquement le soir et je vomissait mon repas au début dans les toilettes mais par peur qu'on m'entendent j'ai finis par le faire dans la douche (discret hein!) puis je me suis fait remarquer par ma mère et à partir de la les laxatifs sont rentrées dans ma vie tout un été c'était cool je me vider totalement et de façon "naturelle" POUAH naturelle oui surement naturelle comme les nombreux malaise fait à cause des carences en potassium c'est sur!

Aujourd'hui je vais avoir 20 ans je fait 1m71 pour 50 kilos mon objectif est toujours le même, je ne suis pas guérie parce que pour moi je ne suis pas malade et je suis consciente de ce que je fait!

Ce site permet de raconter mon histoire et surement certaines vont trouver la mienne cool et qu'elles devraient faire comme moi je dit NON, non pourquoi? Parce que j'ai 20 ans j'ai perdu la plupart de mes amis, je ne parle plus a ma famille, j'ai du arrêter le sport a cause du manque d'énergie que j'ai a cause des laxatifs et des vomissements, certes mon poids certains vont dire "il est assez normal" "elle n'est pas rachitique" en effet cela ne ce voit pas quand on me croise dans la rue mais croyait moi cette maladie n'a rien d'un jeux et je ne suis pas prête d'en sortir...

Je vous souhaite a tous du courage!

Evan Laura

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